Tout a commencé le matin du 12 juillet : le suspect, Yves Rausch, 31 ans, est interpellé dans l’abri de fortune dans lequel il vit depuis des mois, après avoir été aperçu armé d’un arc, d’une flèche, d’un couteau et de plusieurs cartouches par un riverain. Ce dernier qui s’était d’abord montré coopératif a alors menacé la patrouille de police, avant de dépouiller les policiers de leurs quatre armes de service, qu’il aurait emportées avec lui au moment de s’enfuir dans la forêt. Il est également probable que le fugitif soit muni de son arc et de ses flèches. Yves Rausch était déjà connu des autorités pour port d’armes illégal. En 2009, il avait même été condamné à 3 ans et demi de prison pour avoir tiré sur sa petite amie avec une arbalète.
Si la police recherche activement Yves Rausch, la zone de fouille de 860 hectares truffée de cachettes ne facilite cependant pas son arrestation. Les forces spéciales du SEK (Spezialeinsatzkommandos / Commandos d’intervention spéciaux, l’équivalent du GIGN) arpentent elles aussi les alentours de la commune d’Oppenau dans le Bade-Wurtemberg.
Yannick Hilger, porte parole de la police d’Oppenau, met en garde les habitants face à un homme « en état de détresse mentale ». « Toute personne qui le rencontre doit rester à l’écart » ordonne-t’il. Dans la commune, les jardins d’enfants et la piscine en plein air sont fermés. Toute activité en extérieur comme les promenades en forêt, est momentanément interdite. Il est également vivement déconseillé de prendre des auto-stoppeurs.
