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Yaël Glättli, d’un pays à l’autre

Yaël Glättli Francfort Rome retour vie expatYaël Glättli Francfort Rome retour vie expat
© Yaël Glättli / Montage cadre Antoine Parasie
Écrit par Valérie Keyser
Publié le 11 septembre 2019, mis à jour le 11 septembre 2019

Présidente de l’association d'accompagnement professionnel Place4Success à Francfort de 2015 à août 2019, Yaël Glättli a quitté, le cœur gros, la capitale de la finance il y a quelques semaines pour suivre son mari muté à Rome, la ville éternelle. Ancienne directrice d'exploitation et responsable du recrutement d'une petite entreprise en France, cette maman de trois enfants, originaire de région parisienne, a d’abord connu une expatriation à Singapour avant de poser ses valises à Francfort où elle s’est engagée pendant des années à Place4Success en organisant des petits-déjeuners Pro et des conférences mais aussi en prodiguant des conseils à ses membres en matière d’emploi et de création d’entreprise. L’association interrompt d’ailleurs ses activités dans l’attente de bénévoles pour s’en occuper.

A peine ses bagages déballés, Yaël Glättli se livre à Lepetitjournal.com/francfort sur son départ d’une ville qu’elle a particulièrement appréciée. Entretien.


Lepetitjournal.com/francfort : quel bilan tirez-vous de vos années passées à Francfort ?

Yaël Glättli : j’ai passé 5 ans avec ma famille à Francfort. Francfort est une ville qui offre une très grande qualité de vie à ses habitants, tout est facile et accessible. La ville est culturellement riche grâce à la présence de nombreux musées et l’organisation régulière d’expos qu’il n’est pas nécessaire de réserver deux mois à l’avance contrairement à Paris. Par ailleurs, la communauté francophone y est bien implantée avec des personnes qui sont là depuis longtemps et assurent de bons relais d’information.


Qu’est-ce qui va le plus vous manquer ?

Ce qui va nous manquer, c’est sans aucun doute la qualité de vie de Francfort qui est une ville à taille humaine mais aussi la sécurité pour les enfants, les nombreuses fêtes de rue si conviviales et bien sûr nos amis français et allemands.

Yaël Glättli
En voyage à Pékin, Palais d'été. © Yaël Glättli


Et le moins ?

Je ne sais pas vraiment ce qui va le moins me manquer, il n’y a rien que j’ai détesté à 100% à Francfort.


Qu’emportez-vous avec vous ? Quels sont vos projets ?

J’emporte avec moi des tas de bons souvenirs, de nouveaux amis, l’associatif que je ne connaissais pas vraiment avant de m’engager à Place4Succes et sans nul doute l’expérience inattendue de professeur de Zumba que j’ai développée à Francfort. Je suis d’ailleurs très fière d’avoir donné des cours de Zumba en milieu allemand, ce qui m’a permis d'améliorer mes connaissances linguistiques aussi et de vraiment échanger avec des Allemands.

Sinon, parmi les projets que j’ai en tête, je vais d’abord apprendre l’italien. L’Italie est le premier pays où je m’expatrie dont je ne parle pas la langue. Je vais aussi voir s’il existe des associations du type Place4Success à Rome et si je peux me rendre utile. J’aimerais enfin beaucoup pouvoir continuer à donner des cours de Zumba et surtout, je vais garder l’esprit ouvert et curieux, c’est aussi comme ça que viennent les opportunités !


Avez-vous des conseils à donner aux nouveaux arrivants à Francfort ?

Francfort est une ville qui gagne à être connue. Il ne faut pas trop tenir compte des aprioris sur le climat, l’architecture, la ville des banques... Et surtout, même si on ne maîtrise pas vraiment l’allemand, il ne faut pas hésiter à parler, même en faisant des fautes, et à aller vers les Francfortois qui apprécient l’effort que l’on fait à parler leur langue et nous le rendent. Je crois que pour apprécier cette ville, il faut s’inscrire à des activités avec des locaux (sport, activités culturelles...) car c’est le meilleur moyen de rencontrer des Allemands et s’en faire des amis. Francfort est en effet si internationale que l’on peut se débrouiller en parlant anglais sans jamais prononcer un seul mot d’allemand !

Valérie Keyser
Publié le 11 septembre 2019, mis à jour le 11 septembre 2019

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