Perte de cheveux chez la femme : quelles solutions pour y remédier ?

Quand on parle de chute de cheveux, on pense souvent – à tort – qu’il s’agit d’un problème uniquement masculin. Et pourtant, de nombreuses femmes sont concernées par ce phénomène, qui peut être source de mal-être et de gêne. Zoom sur un sujet encore trop souvent passé sous silence.

Perdre ses cheveux : ce qu’il faut savoir

Perdre entre 50 et 100 cheveux par jour est tout à fait normal. C’est un phénomène naturel lié au cycle de vie du cheveu. Tant que la repousse suit son cours, rien d’inquiétant. Le problème survient lorsque la perte devient excessive, prolongée ou localisée.

Alopécie : un mot, plusieurs réalités

L’alopécie désigne une chute partielle ou totale des cheveux (ou des poils), qui peut être temporaire ou permanente. Elle se manifeste de différentes façons : des cheveux clairsemés jusqu’à une absence totale de pilosité.

• L’alopécie androgénétique est la forme la plus fréquente. Chez les hommes, elle se traduit par un dégarnissement progressif du front et du sommet du crâne. Chez les femmes, elle prend la forme d’un affinement de la chevelure, souvent au sommet de la tête, laissant apparaître le cuir chevelu.
• La pelade, quant à elle, est une maladie auto-immune où les globules blancs attaquent les follicules pileux. Elle se manifeste par des pertes de cheveux en plaques, généralement rondes.

Alopécie passagère ou chronique ?

Si la calvitie masculine est socialement acceptée, la perte de cheveux chez la femme reste un sujet délicat. Pourtant, environ une femme sur trois en fera l’expérience au cours de sa vie.

• L’alopécie occasionnelle est souvent liée à un événement ponctuel : accouchement, opération, choc émotionnel, stress… Elle est réversible, avec une repousse progressive.
• L’alopécie chronique, elle, est fréquemment d’origine héréditaire. Dans ce cas, les vaisseaux sanguins du cuir chevelu se contractent, entravant la croissance du cheveu. Avec le temps, les follicules peuvent s’atrophier définitivement.

Pourquoi les femmes perdent-elles leurs cheveux ?

Les causes sont multiples, et parfois combinées. Voici les plus courantes :

• Le vieillissement : Avec l’âge, la production d’œstrogènes diminue, entraînant un affaiblissement des cheveux.
• Les bouleversements hormonaux : Grossesse, accouchement, ménopause… autant d’étapes de vie où les hormones fluctuent, affectant la santé capillaire.
• Le stress et la fatigue : Ces facteurs activent des hormones comme le cortisol, qui perturbent la circulation sanguine au niveau des follicules.
• Certains traitements médicaux : La chimiothérapie ou certains médicaments peuvent provoquer une chute temporaire des cheveux.
• Les carences alimentaires : Un manque de fer, de zinc ou de silicium peut compromettre la bonne nutrition des cheveux.
• Les maladies de peau : Psoriasis, lupus, cicatrices… peuvent endommager le cuir chevelu.
• Les coiffures trop serrées ou les pellicules grasses : Elles fragilisent les racines et peuvent entraîner une alopécie dite de traction.

Comment prévenir et freiner la chute de cheveux ?

Des gestes simples et naturels à adopter

• Privilégiez des coiffures souples, évitez les élastiques trop serrés et limitez le port de bonnets ou casquettes.
• Réduisez l’usage des appareils chauffants et des traitements chimiques agressifs.
• Misez sur une alimentation variée et équilibrée, un sommeil réparateur et des techniques de gestion du stress.

Des soins adaptés disponibles sur le marché

Shampooings fortifiants, lotions stimulantes, compléments alimentaires… de nombreux produits ciblent la microcirculation du cuir chevelu et encouragent la repousse. Leurs résultats varient selon les causes et la régularité d’utilisation.

Des traitements médicaux pour les cas plus avancés

Si la chute devient chronique, un dermatologue ou un centre spécialisé pourra vous proposer des solutions personnalisées.

Parmi les établissements de référence, le Centre Clauderer, situé dans le 1er arrondissement de Paris, est le spécialiste reconnu des traitements contre la chute des cheveux.

Les traitements peuvent inclure :

• Le minoxidil (en application locale), pour ralentir la chute et favoriser la repousse, bien que des effets secondaires soient possibles.
• La spironolactone, une alternative pour certaines patientes.
• Des pilules contraceptives à effet antiandrogène, prescrites au cas par cas.

Conseil : Ne démarrez jamais un traitement sans l’avis d’un professionnel. Un diagnostic précis est essentiel pour choisir la meilleure solution.

Perte de cheveux chez la femme : ça n’est pas une fatalité !

La perte de cheveux chez la femme n’est ni rare, ni une fatalité. En identifiant les causes et en adoptant des soins adaptés – qu’ils soient naturels, cosmétiques ou médicaux –, il est possible d’enrayer le processus et de retrouver une chevelure en pleine santé.