Alors que l’offre est actuellement bien supérieure à la demande en matière de biens immobiliers à Dubaï, un développeur du secteur appelle ses confrères à la raison en suggérant un gel des nouvelles constructions, seule solution pour lui pour contrebalancer le déséquilibre actuel du marché.
De plus, selon JLL (courtier en immobilier), 30 000 nouveaux lots seront terminés cette année, soit 2 fois plus que ce que peut absorber la demande au niveau du GCC. Une situation qui influe évidemment sur les prix, ces derniers ayant baissé de 30% par rapport aux prix pratiqués il y a 5 ans (lorsque le marché était au plus haut). C’est donc pour éviter une surcharge de ce marché que le Président de Damac Properties a suggéré un gel des développements de nouveaux projets.
Pour lui, ce gel doit être mis en place pour un minimum d’un an, voire même 18 mois à 2 ans si l’on veut constater des effets vraiment positifs. Il a d’ailleurs indiqué que son entreprise se concentrerait désormais sur la vente des biens déjà présents dans son portefeuille, sans lancer de nouvelles constructions (en plus des 4 000 qui seront livrés cette année et des 6 000 déjà prévues pour l’an prochain).