Édition internationale

L’exode des millionnaires britanniques vers Dubaï s’accélère

Face à une fiscalité jugée dissuasive, de plus en plus de millionnaires britanniques quittent le Royaume-Uni pour s’installer à Dubaï ou en Grèce. Attirés par des régimes fiscaux avantageux et un cadre de vie plus sûr, ces exilés fortunés participent à un déplacement sans précédent de la richesse mondiale.

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Écrit par Le Petit Journal Dubai
Publié le 12 novembre 2025

Le Royaume-Uni connaît une fuite record de ses grandes fortunes, de plus en plus attirées par les avantages fiscaux et le mode de vie offerts par des destinations comme Dubaï ou la Grèce. Selon un rapport du cabinet international Astons, le pays enregistre la plus forte baisse mondiale de sa population de millionnaires, avec un recul de 14,3 % en un an.

Fiscalité dissuasive et services publics dégradés

La hausse des impôts sur les plus-values, les successions et la réforme du statut des résidents non domiciliés pousse les high-net-worth individuals (HNWIs) à chercher refuge sous des cieux plus cléments.

Tout le monde paie de plus en plus, sans en avoir le retour en services publics

déplore Oriana Morrison, spécialiste de la fiscalité UK-US, qui affirme que tous ses clients ont quitté le pays ou s’y préparent.

Les personnalités fortunées, athlètes, artistes et talents émergents, fuient un système jugé punitif. À Dubaï, un sportif gagnant 1 million de livres pour un combat conserve environ 900 000 GBP, contre 400 000 GBP au Royaume-Uni après impôts et charges.

Les Émirats et la Grèce en tête des destinations “Golden Visa”

Les programmes de résidence par investissement connaissent un essor rapide. La Grèce séduit avec un ticket d’entrée à 250 000 euros pour les biens convertis en logements, tandis que les Émirats arabes unis offrent un cadre fiscal nul, une sécurité élevée et un environnement de vie attractif.

Les Émirats sont une évidence en matière d’efficacité fiscale et de qualité de vie

souligne Morrison.

Un risque économique majeur pour le Royaume-Uni

L’exode de ces grandes fortunes menace l’économie britannique, privant l’État d’importantes recettes et de l’écosystème généré autour des hauts revenus.
« Le Royaume-Uni perd ses talents et ses investissements. Pendant ce temps, les États-Unis et les Émirats gagnent en attractivité », avertit Morrison.

Selon le UBS Global Wealth Report 2025, le nombre de millionnaires dans le monde continue de croître, avec une progression notable en Turquie et aux Émirats arabes unis (+5,8 %), accentuant la perte d’influence de Londres comme centre financier mondial.

 

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Publié le 12 novembre 2025, mis à jour le 12 novembre 2025
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