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MARTIN REYNA – «La couleur c’est comme une drogue»

Écrit par Lepetitjournal Buenos Aires
Publié le 27 janvier 2017, mis à jour le 15 juin 2017

 

Tantôt hautes en couleur, tantôt entrelacées dans une perspective déconcertante, les ?uvres de Martin Reyna ne vous laisseront pas sans mots. Des peintures qui évoluent avec le temps, avec sa vie, et qui se façonnent en fonction de ressentis et de désirs. Lepetitjournal.com Buenos Aires est parti à la rencontre de cet artiste argentin qui exposera à Paris en mars 2017!

 

Un mot sur Martin Reyna

Buenos Aires, Paris, c'est son quotidien. Une vie rythmée par son activité qui le passionne. Pourtant, rien ne le prédestine à faire de sa vie une toile bien colorée : plus jeune, le cinéma, l'écriture, le jeu d'acteur l'attire jusqu'à ce que la peinture prenne le dessus dans les années 80 dans l'enthousiasme de la mouvance expressionniste, par hasard.

« La peinture était une activité parmi d'autres, mais j'ai ensuite commencé à travailler dans des ateliers de peintres, à exposer. Il y avait quelque chose de visuel, par rapport à la couleur »

 

Pourquoi Paris ?

 « Ma passion pour les musées et pour l'histoire ».

Quand il est enfant, Martin Reyna adule les musées car son père y  travaille à Buenos Aires « J'étais très proche de certaines peintures et images ».

Inconsciemment touché par certaines pièces, Martin Reyna  s'élance dans ce tourbillon de couleurs, de taches, de traits, de courbes, de formes.

 

Une évolution contextuelle et continuelle

Des visions multiples de peintures qui amènent à une variété considérable de toiles; des changements qui attisent la curiosité des observateurs. Les ?uvres de l'artiste au début de sa carrière ne ressemblent en rien à celles produites aujourd'hui.

« L'abstrait arrive à peu près au moment où je commence à travailler en France »

Anciennement parcellé de formes distinctes aux allures noires et blanches, ses ?uvres sont aujourd'hui des feux d'artifices interminables. 

« Quand je travaille, la couleur c'est comme une drogue, c'est un rapport addictif, charnel, physique »

Il explique cette évolution à un besoin de changement « Ca doit évoluer car je m'ennuie sinon »

 Pour s'échapper de cette addiction haute en couleur, il évoque le noir :

« Le noir, c'est une libération, sortir de la couleur, je  m'échappe, je change mon sujet » . « Le noir c'est comme une autre couleur, c'est comme aller dans un autre monde de la couleur, une autre langue de la couleur »

 

 

L'exposition de mars 2017

L'artiste argentin présentera ses ?uvres avec l'exposition ?En Suspension' du 30 mars au 13 mai 2017 à la Teodora Galerie à Paris. « Il y a une série qui sont des peintures plus minimalistes et il y aura une installation où je vais créer sur place une peinture plutôt liée à la perspective circulaire, pour avoir une sensation différente du même espace. »

  

Martin Reyna travaille avec un soupçon de désinvolture aux répertoires traditionnels sans se soumettre à aucune norme ou fondement théorique : il cherche avant tout le plaisir de peindre.

Le plaisir de la couleur et l'apaisement de la couleur noir.

  

Infos pratiques

TEODORA GALERIE

Art Contemporain

25, rue de Penthièvre

75008 Paris

T. : +33 (0)177172845

www.teodora.fr

 

Ariane Khosrovchahi (lepetitjournal.com/Buenosaires) Vendredi 27 janvier 2017

lepetitjournal.com Buenos Aires
Publié le 27 janvier 2017, mis à jour le 15 juin 2017

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