

.Demain démarre à Bangkok le festival du cinéma français dans le cadre de La Fête. A cette occasion, l'acteur et compositeur Laurent Couson a fait le déplacement, avec ses deux casquettes ! Il présentera demain, lors de la cérémonie d'ouverture du festival, le film de Claude Lelouch, "Ces amours-là", dans lequel il tient le premier rôle, et il donnera vendredi un concert à l'alliance française. Lepetitjournal.com l'a rencontré.
Le Festival du Film Français : émotion, humour et suspens au programme ! |
Laurent Couson en concert à l'Alliance ![]() 400THB/250THB membres et étudiants Tickets en vente à l'Alliance Française Sathorn Tai Road ; Tél 02 670 42 00 http://www.alliance-francaise.or.th/ |
.
LEPETITJOURNAL.COM - Comment êtes-vous passé de compositeur des musiques des films de Claude Lelouch à acteur pour son dernier long-métrage ?
LAURENT COUSON : C'est un accident qui est amené à se renouveler. Ce n'était pas forcement évident. Ce qui était évident, c'est que je voulais jouer ce rôle parce que c'est un rôle de musicien et qu'il m'apparaissait impossible, et pour Lelouch aussi, de confier ce rôle à quelqu'un d'autre qu'un musicien. C'est un film musical et quand j'ai lu le scenario, je lui ai demandé qui allait jouer le rôle principal de Simon, parce qu'il faut quelqu'un qui sache chanter et jouer du piano. Il a vu pas mal d'acteurs français et il m'a dit qu'il n'allais pas leur faire faire semblant de jouer du piano et de chanter. Je lui ai dit: "Ecoute, si tu me fais confiance, on y va". Et ça s'est fait.
LPJ - Comment avez-vous vécu cette expérience en tant qu'acteur ?
L.C. : Le métier de compositeur est un métier de grande solitude, 90% est fait seul chez soi, à écrire seul. Dans la vie d'acteur, vous sortez de cette solitude. C'est un métier où l'on est très entouré, peut-être trop entouré. C'est un métier qui n'a rien à voir avec celui de musicien parce que c'est un métier d'instant, alors que le métier de musicien est un métier de longue haleine.
LPJ - Quelle est votre relation avec la Thaïlande?
L.C. : Je suis très souvent à Bangkok, c'est ma ville de c?ur. Cela fait maintenant six ans que je viens là, deux ou trois fois par ans. Je suis tombé amoureux du pays, de la gentillesse des gens, de l'art de vivre, du climat. Beaucoup d'artistes trouvent l'inspiration dans les endroits calmes. Moi, j'aime beaucoup les villes grouillantes comme Bangkok. Vous avez la modernité et la folie architecturale et en même temps, dans les petites rues, vous avez une vie extrêmement artisanale, des petits marchands. Ce mélange est unique au monde. Ça me met dans une énergie très positive.
Propos recueillis par Melaine Brou (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) mercredi 16 mars 2011
Sur le même sujet
