Si votre visa temporaire arrive à expiration ou si vous n'avez pas encore trouvé de vols pour rentrer en France, pas de panique, des mesures sont mises en place par les gouvernements Français et Néo-Zélandais pour venir en aide aux ressortissants français toujours coincés en Nouvelle-Zélande.
Bien qu'aucun "rapatriement" de la Nouvelle-Zélande vers la France ne soit prévu pour l'instant (les pays considérés à risque face à l'épidémie de Covid-19 sont prioritaires et la Nouvelle-Zélande étant trop éloignée et non-desservie par Air France) le Ministère des affaires étrangères a négocié avec le Qatar pour maintenir un transit par Doha. Aussi 2 000 vols commerciaux supplémentaires sont ouverts depuis ce jeudi 26 mars, dont les prix varient entre 2 900 NZD et 3 700 NZD en classe éco soit entre 1 500 et 2 000 euros (hic).
Des prix qui restent bien trop élevés pour beaucoup de français (malgré le code promotionnel TRAVELHOME) qui ont déjà dépensé beaucoup d'argent pour l'organisation de leur voyage et dans des vols annulés et non-remboursés. Sur les réseaux sociaux, une pétition demandant le rapatriement des français a été lancée le 23 mars et a déjà récolté plus de 3 000 signatures.
Les visas temporaires prolongés jusqu'à fin septembre
En attendant, la Première ministre Jacinda Ardern, a annoncé le prolongement des visas temporaires jusqu'à fin septembre pour celles et ceux dont la date d'échéance est prévue entre le 2 avril et le 9 juillet inclus. Tous les autres (visa de travail, étudiants, visiteurs etc.) dont le visa s'achève le 1er avril doivent faire une nouvelle demande en ligne. Un intérim visa sera alors remis.
Enfin, les personnes dont la situation a changé du fait de la situation et qui souhaiteraient pouvoir travailler en Nouvelle-Zélande peuvent faire une demande de visa de travail durant leur séjour.