C'est le quotidien de beaucoup de jeunes expatriés qui tentent une expérience à l'étranger. Premier pas vers la stabilité : le logement. Beaucoup choisissent le système du "working for accomodation". En échange de seize heures de son temps par semaine, le logement est offert.
Il n'est pas chose aisée de trouver un travail pendant la saison creuse en Nouvelle-Zélande, particulièrement à Auckland. Les travaux proposés sont souvent liés à la restauration, au service, ou au nettoyage.
Le meilleur compromis pour retomber sur ses pattes reste le travail en auberge de jeunesse.
Auckland est une ville touristique, et rien qu'en déambulant sur Queen Street (axe principal) et en centre-ville, on peut en dénicher une dizaine. Les auberges sont toujours en effervescence. Les visiteurs changent tout autant que les membres du personnel (qui pour la plupart sont d'anciens visiteurs).
Travailler en backpackers consiste à donner quelques heures de son temps en échange d'un logement (parfois de la nourriture, internet, et la laverie).
Vers la station Britomart se trouve un backpackers nommé Nomads fat camel. C'est un complexe assez important qui compte d'autres auberges entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
Le j'ai testé pour vous du jour consistait à aller postuler dans une de ces auberges. Savoir si elles embauchent si facilement.
Après avoir rencontré un staff jeune et sympathique, la réponse est oui. Je suis embauché. Avec un Visa Vacances Travail valide, 50NZ$ de dépôt, et une photocopie de passeport et d'assurance voyage, je peux intégrer l'auberge.
Mon objectif était de rejoindre l'équipe de nettoyage. En voyant que mon Anglais n'était pas si mauvais (pour un Français m'ont-ils dit), ils me proposent de faire autre chose : guide touristique dans Auckland, trois jours par semaine.
La confiance est au rendez-vous. Après mon entretien de dix heures, je me vois remettre une carte entre les mains. "Le tour est à dix heures, et nous avons deux personnes aujourd'hui". Tout s'enchaîne rapidement, et sans avoir eu le temps de poser mes bagages, j'étais parti pour trois heures dans les rues d'Auckland. Une expérience enrichissante d'un point de vue linguistique et humain.
Cette solution est envisagée par beaucoup d'étudiants et de jeunes actifs dans l'attente d'un travail payé, et pourquoi pas la location d'un appartement. Pour ceux qui souhaitent être embauchés et rémunérés, il faut souscrire à l'IRD. C'est un numéro demandé par les employeurs. Les taxes liées à vos revenus seront moins importantes.
Bon courage à tous ceux qui souhaitent tenter une expérience à l'étranger.
Sébastien Sigaut (Lepetitjournal.com/auckland) vendredi 9 août 2013
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