La pandémie du COVID-19 a d’importantes conséquences sur l’activité économique mondiale et notamment sur les petites et moyennes entreprises. La stratégie adoptée par la Nouvelle-Zélande a pour autant permis d’amoindrir les effets négatifs de la crise sur les PME. MEDEF International, 1er réseau privé d’affaires français à l’international, rappelle dans une vidéo cette politique gouvernementale et le rôle des entreprises françaises pour relancer l’économie néo-zélandaise.
????#lesechosdureseau : @JaneCoombsNZ, ambassadrice de #NouvelleZelande en France, et @ArianeGonzale17, Trade, commissionner France à @NZTEnews, nous ont fait le plaisir de partager ce point de situation dans le pays. @AmbafranceNZ @thierrymallet @medef https://t.co/apfkIp9uDI
— MEDEF International (@MEDEF_I) May 18, 2020
« L’approche de la Nouvelle-Zélande c’était d’agir tôt et fort contre le COVID […] les résultats sont encourageants […] nous sommes convaincus que l’économie se remettra mieux pour le long terme si nous gardons le cap », a affirmé Jane Coombs, ambassadrice de Nouvelle-Zélande en France, dans une vidéo Les échos du réseau de MEDEF International. Avec le passage au niveau d’alerte 2, « la plupart des entreprises sont rouvertes et l’économie du pays reste robuste, capable de reprendre et de se remettre des impacts économiques ».
Ce point de vue est également partagé par Ariane Gonzalez, Trade Commissionner pour la France de l’agence gouvernementale New Zealand Trade and Entreprise (NZTE), qui a soutenu que « la bonne gestion de la pandémie en Nouvelle-Zélande a permis une réouverture assez rapide de l’activité économique » et « sans sous-estimer les craintes pour leur avenir économique, les entreprises se montrent déjà résilientes et relativement positives sur leurs capacités à rebondir rapidement ».
Dans le cadre d’une vidéo en ligne, MEDEF International, service privé d’accompagnement des entreprises pour leur développement à l’international, est revenu sur la stratégie adoptée par la Nouvelle-Zélande pour gérer la crise, tant d’un point de vue sanitaire que économique. La fermeture rapide des frontières et le confinement strict ont fait que la Nouvelle-Zélande est « maintenant bien positionnée pour éliminer le virus », selon Jane Coombs. Parallèlement, le Gouvernement néo-zélandais a aussi rapidement débloqué des « milliards de dollars pour venir en aide aux entreprises et pour soutenir l’emploi », sous forme de subventions directes et indirectes, a rappelé Ariane Gonzalez. Affrètement de vols spéciaux, conseils professionnels, audits individuels, plans de continuité, clinique de cash-flows ou encore marketplace pour permettre aux entreprises d’échanger entre elles ont notamment été mis en place par les agences gouvernementales, telles que NZTE.
Ariane Gonzalez a également évoqué le rôle des entreprises françaises pour la reprise de l’activité économique néo-zélandaise : « Nous avons besoin de nos partenaires français pour […] contribuer à cette relance économique. » Affirmant par la même occasion pouvoir aider « les entreprises françaises ou sociétés d’investissement basées en Nouvelle-Zélande qui ne connaitraient pas encore NZTE », dans l’optique de travailler ensemble et « trouver des synergies pour relancer l’économie ».