Alors qu’une odeur dérangeante similaire à celle de plastique brûlé se répand dans le centre-ville d’Auckland, les autorités mettent en garde contre la potentielle toxicité de la pesante fumée noire.
Le service de santé régional d’Auckland recommande ainsi de s’éloigner au maximum de la fumée et de fermer les fenêtres, la ventilation, tout en insistant notamment sur les précautions à prendre concernant enfants et personnes âgées.
Totalement transparent, le commandant adjoint de secteur, Dave Woon, a déclaré que les bouteilles de gaz, le bitume et les matériaux isolants ont brûlé et brûlent encore sur plusieurs étages du bâtiment. L’incendie n’est pas, à l’heure actuelle, sous contrôle.
Cette situation n’est pas sans rappeler le récent terrible incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, malgré une mesure moindre. La clarté et la transparence des annonces des différentes instances publiques d’Auckland fait figure de douce utopie pour nos concitoyens métropolitains ayant subi la froide inconstance et le secret de la réponse étatique française face aux flammes de l’usine Seveso.
Que les instances publiques admettent l’inconnue et le risque potentiel d’une situation inédite semble être un choix anodin. La France nous a rappelé que ça ne l’est pas.