Publié ce mardi 8 décembre par la commission royale, l’instance dotée des principaux pouvoirs d’investigations en Nouvelle-Zélande, le rapport d’enquête sur l'attentat terroriste des mosquées de Christchurch a conclut qu'« il n’y avait aucun moyen plausible de le détecter, sauf par hasard ».
Néanmoins, si les informations disponibles au sujet de l’assaillant ont été jugées insuffisantes pour pouvoir détecter le fait qu’il constituait une menace, le rapport de 800 pages souligne que les services d'espionnage se sont concentrés de manière "inappropriée" sur l'islamisme radical, négligeant notamment la menace terroriste représentée par des extrémistes de droite.
Publiant une liste de 44 recommandations dont la création d'un nouveau service de renseignement et d'une agence de sécurité intérieure, la commission royale appelle à des changements radicaux et pointe également le rôle de Youtube dans la radicalisation du terroriste.
Christchurch: la Nouvelle-Zélande a négligé le danger lié à l’extrême droite, selon un rapport https://t.co/kGk6fP69bn pic.twitter.com/qY7zQHvFMY
— RFI (@RFI) December 8, 2020