Notre devoir est de garder tout le monde ici en sécurité. Nous avons échoué et des questions seront posées
Ce samedi 16 mars au matin, Jacinda Arden s’est adressée aux médias lors d’une conférence de presse à la suite des attentats commis la veille à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
La Première Ministre néo-zélandaise a annoncé son intention de modifier la loi sur le port d’arme en Nouvelle-Zélande, après avoir révélé que l’assaillant possédait un permis ainsi que 5 armes à feu, dont 2 semi-automatique de type militaire.
Je crois comprendre qu'il était titulaire d'une licence de catégorie A. En vertu de cette licence, il a pu obtenir légalement les armes qu’il détenait. Cela vous donnera une indication de la raison pour laquelle nous devons modifier nos lois sur les armes à feu
La Première Ministre a également annoncé plus tard dans la journée que le porte-parole de la Police néo-zélandaise apportera de plus amples informations sur les deux autres personnes interpellées hier après-midi dans la journée de demain (dimanche 17 mars).
Brenton à quant à lui comparu ce matin devant la justice néo-zélandaise pour le meurtre de 49 personnes suite à l'attentat ayant eu lieu dans deux mosquées de Christchurch vendredi après-midi. Il restera en détention jusqu’au 5 avril, date à laquelle il comparaitra devant la Cour Suprême de Nouvelle-Zélande.
Plusieurs événements prévus ce weekend ont été annulé à travers le pays dont le festival Polyfest à Auckland, la Gay Pride de Wellington ou encore le concert de Bryan Adams à Christchurch.
La match de cricket entre la Nouvelle-Zélande et le Bangladesh - dont des joueurs de l'équipe nationale se trouvaient dans l'une des deux mosquées - a également été annulé.
Rappel des faits :
Âgé de 28 ans et d’origine australienne, Brenton Harrison Tarrant, un nationaliste blanc résident à Dunedin, dans l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, s’est introduit dans deux mosquées du centre ville de Christchurch équipés d’armes automatiques. 49 personnes sont décédées tandis qu’une quarantaine d’autres ont été hospitalisé dont y compris un enfant de 5 ans.
La tuerie a quant à elle été retransmise en direct sur le compte Facebook de l'assassin alors que Google affirme avoir supprimé des milliers de publications contenant la vidéo post-attentat.
3 personnes ont été interpellés mais aucune d’entre-elles n’avaient d’antécédents judiciaires ou n’étaient suivies par les services de renseignements.