Bruno Martinato est tête de liste de « Ensemble avec tous les Français de Côte d’Ivoire » pour les élections consulaires 2021 pour la Côte d'Ivoire et le Libéria. Il revient avec nous sur son programme.
Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Je m’appelle Bruno MARTINATO, j’ai 32 ans et je suis père de deux enfants, un garçon et une fille nés tous les deux en Côte d’Ivoire en 2019 et 2020.
Ancien militaire et ancien Volontaire International en Entreprise (VIE), j’ai posé définitivement mes valises à Abidjan en 2015. Pour le côté professionnel, je suis cadre dans une entreprise de BTP, pour le côté associatif, j’ai rejoint dès 2016 une association professionnelle à Abidjan qui a pour but d’aider les entreprises françaises qui sont majoritairement des PME PMI et enfin, je suis tête de liste pour les élections consulaires de Mai 2021.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
Ma liste se compose de 4 femmes et 4 hommes. Elle a été faite en ayant toujours comme objectif de représenter le plus de Français possible. Je veux que les Français de Côte d’Ivoire se retrouvent dans ma liste. Ainsi, la moitié de mes colistiers sont binationaux, ma liste regroupe plusieurs nationalités, plusieurs catégories socio-professionnelles, plusieurs associations et différentes tranches d’âges.
Notre liste touchera tout le monde c’est une certitude !
Ayant également une couleur politique, j’ai bien sûr demandé à des adhérents de me rejoindre mais pas que ... Je voulais également avoir des personnes qui ne partagent pas mes opinions politiques pour montrer à tous que l’élection des Conseillers des Français de l’Étranger, c’est d’abord une élection de personne avant d’être une élection d’étiquette politique.
Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français de Côte d'Ivoire ?
Le plus grand défi auquel font face les Français de Côte d’Ivoire est vraisemblablement la crise de la Covid-19.
En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’Etat providence comme en France ou ce dernier a malgré tout mis en place des mesures de sauvegarde pour les entreprises, les salariés et les citoyens (télétravail, prise en charge partielle du chômage, indemnités diverses).
De plus, nous sommes séparés de presque 7000 kilomètres de la France mais nous restons quand même des Français. Il ne faut donc pas que la France nous oublie. C’est pour cela que le Conseiller des Français de l’Etranger doit avoir une excellente relation avec les Députés et Sénateurs de l’Etranger. Il doit pouvoir les interpeller, les appeler, leur demander de venir écouter les ressortissants français. Le Conseiller des Français de l’Étranger doit être une courroie de transmission de l’information entre le gouvernement, les élus, l’Administration et nos concitoyens.
Depuis 2020 et le début de la pandémie ; nous avons fait venir des élus des Français de l’Etranger 4 fois pour qu’ils échangent avec des français d’Abidjan et de Grand Bassam.
Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ?
Aux dernières élections consulaires en 2014, seulement 11% des français inscrits a voté en Côte d’ivoire.
La première mission sera donc de faire connaître ces élections à la majorité des français qui résident en Côte d’ivoire et au Libéria afin que les élus consulaires ne soient pas choisis par un petit nombre.
Ensuite, la mission principale d’un Conseiller des Français de l’Etranger c’est de faire savoir qu’il existe et que les français peuvent le solliciter pour diverses problématiques lors de ses permanences consulaires.
En somme, c’est un élu de proximité qui est comparable au Maire d’une ville.
La moyenne d’âge d’un Conseiller des Français de l’Etranger est de 60 ans ; moi à 32 ans, je veux faire savoir que les Français peuvent me solliciter car je rencontre les mêmes problématiques qu’eux : retraite, sécurité, débancarisation, attribution des bourses... Je serai par mon rôle leur contact privilégié et impliqué.
Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?
Le mot « programme » fait penser à une élection politique alors qu’en réalité elle n’en n’est pas une, enfin à moitié. Le seul facteur politique apparaît une fois tous les 3 ans quand le Conseiller des Français de l’Etranger, qui est un grand électeur, a l’obligation de voter pour un sénateur des Français de l’Etranger. Toutes les listes ont donc une couleur politique, qu’elles se disent apolitiques ou pas.
Pour en revenir au sujet, je peux vous citer 3 mesures qui font parties de mon « programme » et que devra prendre chaque colistier élu de ma liste.
« Aller à la rencontre des Français dans et hors d’Abidjan au moins une fois par an (Libéria - Bouaké, San Pedro, Yamoussoukro, Man, Grand-Bassam...) »
Tout se passe sur Abidjan et malheureusement, nos compatriotes à l’intérieur du pays se sentent parfois oubliés ; nous irons à leur rencontre au moins une fois par an. Je suis cette année allé à Yamoussoukro, Bouaké et Grand-Bassam plusieurs fois rencontrer nos compatriotes et je compte bien continuer une fois élu.
« Être présent à l’ensemble des conseils consulaires »
C’est l’essence même de la fonction : participer aux conseils consulaires pour discuter collégialement de sujets divers et variés comme l’attribution des bourses entres autres.
« Reverser l’intégrité de l’indemnité de CFE à des associations »
A l’image du Président de la République qui a décidé le 21 Décembre 2019 de renoncer à sa retraite de Chef de l’État et également à siéger au Conseil Constitutionnel, nous reverserons notre indemnité de Conseiller des Français de l’Etranger à diverses associations en Côte d’ivoire.
Je vous invite à retrouver mon programme, mes engagements, mes colistiers et ma profession de foi sur la page facebook « La République En marche Côte d’Ivoire »
Ensemble avec tous les Français de Côte d’Ivoire |
Bruno Martinato |
Laure Baflan | |
Tarik Darragi | |
Edith N’da | |
Alberic de Colnet | |
Yasmine Hussein | |
Vincent Aka | |
Bérénice Sabine |
Pour en savoir plus sur les élections consulaires et les autres listes : Elections consulaires: modalités de vote et candidats en Côte d’Ivoire