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Le renseignement militaire russe accusé de mener des cyberattaques

La Grande-Bretagne et l'Australie ont accusé les services de renseignement militaire russes (GRU) de mener des cyberattaques contre des institutions politiques et sportives, des entreprises...La Grande-Bretagne et l'Australie ont accusé les services de renseignement militaire russes (GRU) de mener des cyberattaques contre des institutions politiques et sportives, des entreprises...
Écrit par AFP
Publié le 8 octobre 2018, mis à jour le 9 octobre 2018

La Grande-Bretagne et l'Australie ont accusé les services de renseignement militaire russes (GRU) de mener des cyberattaques contre des institutions politiques et sportives, des entreprises et des médias à travers le monde. 

Dans un communiqué, le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a déclaré :  « ce type de comportement démontre leur désir d'opérer sans tenir compte du droit international ou des normes établies, et d'agir avec un sentiment d'impunité et sans considérer les conséquences ». Il ajoute «  Notre message est clair. Avec nos alliés, nous révèlerons et répondrons aux tentatives du GRU de saper la stabilité internationale ».

Parmi les cyberattaques identifiées par le Centre national de cybersécurité britannique (NCSC), nous retrouvons notamment celle du parti démocrate américain, prélude au scandale de l'ingérence russe survenue (selon Washington) dans l'élection présidentielle américaine de 2016, et pour laquelle le GRU avait déjà été accusé par les Etats-Unis.

Autres cyberattaques identifiées : fuites de documents confidentiels consécutives au piratage de la base de données de l'Agence mondiale antidopage (AMA) ou encore l'attaque informatique contre l'aéroport d'Odessa en Ukraine.

Selon une source gouvernementale britannique, le GRU est associé à plusieurs noms de groupes de pirates connus, et souvent présentés comme proches des autorités russes, tels que "Fancy Bear", "Sandworm", "Strontium", "APT 28", "CyberCaliphate", "Sofacy", "BlackEnergy Actors". Ces différentes appellations désignent parfois une seule et même entité.

Cette même source estime que « compte tenu du haut niveau de confiance de (cette) évaluation et du contexte, le gouvernement britannique estime que le gouvernement russe – le Kremlin - est responsable ». 

L'Australie s'est jointe à Londres en dénonçant comme inacceptables les cyberattaques russes.

Le gouvernement australien a affirmé « l'armée russe et son bras de renseignement, le GRU, est responsable de cette cyberactivité malveillante ».
Canberra précise être parvenu à cette conclusion suite aux conseils des agences australiennes de renseignement et en consultation avec ses alliés.

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Publié le 8 octobre 2018, mis à jour le 9 octobre 2018

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