

Plus de 150 personnes se sont retrouvées jeudi 11 octobre dernier au célèbre Hugo's Lounge de Potts Point pour la soirée anniversaire du réseau French Business School Alumni in Australia (FBSAA) regroupant les diplômés des Grandes Ecoles de Commerce Françaises vivant en Australie
De gauche à droite Gwenola Hanaut (HEC), Maxence Paindavoinve (ESCP Europe), Marlene Vicaire (ESC Toulouse), Léo Denes (EM Lyon) et Sébastien Vallérie (Reims MS), Photo Lepetitjournal.com
Ce réseau a été créé il y a deux ans à l'initiative d'une poignée de correspondants d'écoles pour réunir les anciens du top 40 des écoles de commerce françaises et leur permettre de développer leur "networking" en Australie.
Léo Denes, co-fondateur du réseau et principal organisateur de la soirée répond aux questions du Petit Journal.com.
Lepetitjournal.com - Quand et comment est né le réseau FBSAA ?
Léo Denes - Il y a deux ans. Au départ c'est un regroupement de différents réseaux de grandes écoles, c'est parti avec l'ESSEC, l'EM Lyon, HEC, l'ESCP, l'EDHEC, Reims Management School... et petit à petit tous les réseaux un peu organisés nous ont rejoint, notre seule véritable limite étant la liste reconnue des 40 grandes écoles en France. L'idée était de fédérer nos réseaux respectifs.
Comment mobilisez-vous les gens ?
Notre outil majeur c'est LinkedIn et pour ceux qui ne sont pas sur LinkedIn, ce sont nos 12 correspondants qui relaient les infos. Nous organisons une soirée par semestre et des rencontres professionnelles.
Sur toute l'Australie ?
Oui nous représentons toute l'Australie mais dans les faits, 80% des gens sont localisés à Sydney. Chaque réseau a néanmoins des ramifications sur les autres villes et le groupe est commun à toute l'Australie.
Vous êtes une association?
Nous fonctionnons pour l'instant sur la base du volontariat pur, c'est un réseau d'entraide qui n'a rien à voir avec les écoles australiennes comme l'AGSM (Australian Graduate School of Management) qui elles, ont des locaux., un budget et du staff dédié à l'organisation de leurs événements?
L'idée est de s'équiper d'un système de base de données et de pourvoir sonder le groupe pour voir les besoins mais ça repose sur le temps que chacun peut y consacrer. La fréquence est de deux grands événements par an et des plus petits événements comme des tournois de beach volley ou autres?
Ce type d'initiative existe dans d'autres pays ?
Ce qui est marrant c'est que mon école, l'EM Lyon soit justement en train de récupérer ce modèle. Ce type de réseau est clairement précurseur. Car, si dans les villes type Londres ou New York, les réseaux de chaque école sont assez importants pour faire leur propres événements, dans des villes comme Sydney réunir plusieurs réseaux se justifie pleinement car il y a moins de roulement, les gens restent plus longtemps et sont moins nombreux. Nous sommes néanmoins 600 membres actuellement.
Un jeune sortant de l'école et qui arrive à Sydney peut vous contacter sans problème ?
En fait, en amont, les écoles informent déjà les jeunes en France et quand ils arrivent ils savent qu'on existe, qu'il y a des correspondants de leur école en Australie. Un des aspects forts de ce réseau, c'est l'entraide et la personne qui arrive va pouvoir parler à son correspondant bien sûr mais aussi, via LinkedIn, à 600 personnes aux profils et expériences bien différents.
Et puis il n'y pas que les jeunes diplômés que l'ont peut aider, il y a aussi ceux qui viennent chercher ou commencer un travail ici. L'expatrié stricto sensu tel qu'on a pu le connaitre il y quelques années, est un espèce en voie de disparition. Les gens arrivent et cherchent sur place, parfois ils démissionnent de leur boite en France et viennent ici pour un contrat local dans la même boite.
Quelle est la différence entre les grandes écoles françaises et le système australien ?
En Australie, c'est l'université qui fait le réseau par exemple celui de l'AGSM ce sont 25.000 membres. Nos business schools à la française sont une spécificité et parfois il est difficile d'expliquer que nous avons passer plusieurs années en classe prepa. Le label commence à être reconnu mais c'est vrai que c'est différent et la plupart des entreprises connaissent évidemment mieux le système australien. C'est pareil pour les écoles d'ingénieurs, on peut transposer le problème puisque c'est une spécificité française.
Mais les écoles font des efforts et de plus en plus d'Australiens font des double diplômes. Cela reste encore toujours plus facile pour un Français de partir en Australie que l'inverse mais les écoles travaillent pour rééquilibrer les échanges.
Flore Gregorini (www.lepetitjournal.com/sydney.html), mardi 23 octobre 2012
Le prochain événement de la FBSAA aura lieu début décembre en partenariat avec l'AGSM (Australian Graduate School of Management), le meilleur MBA d'Australie.
Groupe Linked In: http://www.linkedin.com/groups/French-Business-School-Alumni-in-3438941/about
La FBSAA a 12 correspondants parmi les 40 écoles pouvant être représentées:
- EM Lyon : Léo Denes et Dinah Thomasset - HEC : Gwenola Hanaut ?- ESSEC : Jean-Marie Verrier? - ESCP Europe : Maxence Paindavoine et Eric Wimphen ?- EDHEC : Jean-Baptiste Vincent ?- ESC Toulouse: Marlene Vicaire ?- ESC Rennes: Gregoire Bertaud ?- Bordeaux Management School: Mathieu Girolet ?- Reims Management School : Sébastien Vallerie ?- Rouen Business School: Claire Legue - Grenoble EM: Karine Pham







