Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 janvier 2018
Passées
les foules inaugurales, le Musée du quai Branly reste une des
destinations culturelles les plus en vues de la capitale. Sa première
grande exposition s'intitule D'un regard l'autre et ses collections permanentes sont l'occasion d'une promenade somptueuse
Il y a beaucoup àvoir, même beaucoup trop pour une seule visite (photo MQB)
A la question "Que restera-t-il de l'ère Chirac en matière culturelle ?", la réponse est unanime : le Musée du quai Branly. Il faut dire que le bâtiment de Jean Nouvel, inaugurépar le président de la république en juin, est une des plus belles réalisations architecturales que la France ait connue ces dernières années.
Avec ces blocs colorés, ses images transparentes et son mur végétal, le bâtiment amarréquai Branly est une invitation. Son contenu n'est pas mal non plus.
Une longue rampe en pente douce, organisée autour d'une impressionnante accumulation d'instruments de musique du monde, conduit au grand plateau des collections permanentes. C'est làqu'est exposéun nombre saisissant de pièces venues des 5 continents.
Le sentiment d'abondance domine, avant de repérer un zonage géographique matérialisé par différentes couleurs de sol et organiséautour d'une colonne vertébrale formée d'un sinueux mur de cuir incrustéd'écrans. On est un peu perdu avant de se repérer et de se dire qu'on en aura pour son argent.
Foisonnement
Il y a beaucoup àvoir en effet ici, même beaucoup trop de choses pour une seule visite. Inutile donc de prétendre àl'exhaustivité, sous peine de se retrouver rapidement, comme beaucoup de visiteurs, àerrer un peu hagard entre les vitrines.
Chaque masque, chaque statuette, chaque bijou est un petit chef-d'?uvre très soigneusement mis en valeur. Le parti pris incite clairement àles considérer comme pour leur forme et leur beauté, indépendamment de toutes considérations d'usage ou de culture. Les cartels sont réduits au strict minimum et la recherche de document complémentaire condamne à l'audio guide. C'est une option qui se discute mais qui a le mérite de solliciter l'instinct de promenade. Le mieux est sans doute de préparer un peu sa visite en amont grâce notamment àl'excellent site www.quaibranly.fr
Par ailleurs, le musée propose jusqu'au 21 janvier une première grande exposition temporaire intitulée D'un regard l'autre, consacrée ànotre approche des mondes non occidentaux depuis le XVI°siècle. Intéressante tentative pour un musée tout neuf qui peine un peu àdire son nom et qui, pour ne pas trancher entre Arts primitifs, Arts premiers, ethno, civilisations?s'est choisi une dénomination toute parisienne.
JMJ (www.lepetitjournal.com) 3 novembre 2006
Musée du quai Branly, 27, 37, 51 quai Branly 206, 218 rue de l'Université
75007 Paris www.quaibranly.fr
Il y a beaucoup àvoir, même beaucoup trop pour une seule visite (photo MQB)
A la question "Que restera-t-il de l'ère Chirac en matière culturelle ?", la réponse est unanime : le Musée du quai Branly. Il faut dire que le bâtiment de Jean Nouvel, inaugurépar le président de la république en juin, est une des plus belles réalisations architecturales que la France ait connue ces dernières années.
Avec ces blocs colorés, ses images transparentes et son mur végétal, le bâtiment amarréquai Branly est une invitation. Son contenu n'est pas mal non plus.
Une longue rampe en pente douce, organisée autour d'une impressionnante accumulation d'instruments de musique du monde, conduit au grand plateau des collections permanentes. C'est làqu'est exposéun nombre saisissant de pièces venues des 5 continents.
Le sentiment d'abondance domine, avant de repérer un zonage géographique matérialisé par différentes couleurs de sol et organiséautour d'une colonne vertébrale formée d'un sinueux mur de cuir incrustéd'écrans. On est un peu perdu avant de se repérer et de se dire qu'on en aura pour son argent.
Foisonnement
Il y a beaucoup àvoir en effet ici, même beaucoup trop de choses pour une seule visite. Inutile donc de prétendre àl'exhaustivité, sous peine de se retrouver rapidement, comme beaucoup de visiteurs, àerrer un peu hagard entre les vitrines.
Chaque masque, chaque statuette, chaque bijou est un petit chef-d'?uvre très soigneusement mis en valeur. Le parti pris incite clairement àles considérer comme pour leur forme et leur beauté, indépendamment de toutes considérations d'usage ou de culture. Les cartels sont réduits au strict minimum et la recherche de document complémentaire condamne à l'audio guide. C'est une option qui se discute mais qui a le mérite de solliciter l'instinct de promenade. Le mieux est sans doute de préparer un peu sa visite en amont grâce notamment àl'excellent site www.quaibranly.fr
Par ailleurs, le musée propose jusqu'au 21 janvier une première grande exposition temporaire intitulée D'un regard l'autre, consacrée ànotre approche des mondes non occidentaux depuis le XVI°siècle. Intéressante tentative pour un musée tout neuf qui peine un peu àdire son nom et qui, pour ne pas trancher entre Arts primitifs, Arts premiers, ethno, civilisations?s'est choisi une dénomination toute parisienne.
JMJ (www.lepetitjournal.com) 3 novembre 2006
Musée du quai Branly, 27, 37, 51 quai Branly 206, 218 rue de l'Université
75007 Paris www.quaibranly.fr
Publié le 3 novembre 2006, mis à jour le 9 janvier 2018
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