

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 13 novembre 2012
Le botaniste français Patrick Blanc cultive son jardin à la verticale et a inventé le concept de mur végétal. Plusieurs de ses ?uvres d'art verdissent dans le monde en recouvrant le béton trop austère
Les Halles d'Avignon- photo LPJ (VB)
Pas besoin de terre pour que ça pousse ! Voilà l'idée révolutionnaire qui a sous-tendu les travaux universitaires du botaniste Patrick Blanc et qui l'a conduit à l'invention du concept des murs végétaux. Le plus célèbre de ses jardins verticaux est à deux pas de la Tour Eiffel, il s'agit de la façade du musée des Arts premiers, quai Branly.
Ce chercheur au CNRS, aux mains mais aussi aux cheveux verts, a déposé le brevet de la végétalisation des surfaces verticales en 1988. Le principe consiste à superposer trois éléments. Tout d'abord un ensemble métallique sur lequel est ensuite riveté une couche en PVC qui assure l'étanchéité avec le bâtiment. Enfin, la troisième couche est agrafée;elle est constituée de deux fines feuilles de feutre en polyamide ressemblant à une sorte de mousse. C'est elle qui fournit aux plantes et à leurs racines, l'eau et les sels minéraux dont elles ont besoin.
Le béton se met au vert
Pour cet amoureux de la ville, il est indispensable que chaque urbain puisse retrouver le monde végétal en sortant d'une bouche de métro. Ainsi, il a habillé plusieurs façades de l'espace public comme les halles d'Avignon, le parlement de Bruxelles, la fondation Cartier à Paris, des hôtels comme l'Emporium de Bangkok. Patrick Blanc conçoit également des ensembles végétaux pour les particuliers sur les façades mais aussi à l'intérieur comme dans sa propre maison en banlieue parisienne.
En ce qui concerne, le choix des essences, il est bien évidemment soumis aux conditions climatiques mais marqué par son premier voyage d'étude en Thaïlande, il a une préférence pour la végétation tropicale. Sur la façade du quai Branly, se côtoient des plantes provenant bien sûr d'Europe mais aussi du Japon, d'Amérique du Nord et des pentes de l'Himalaya.
Mondialement connu, Patrick Blanc refuse beaucoup de propositions. Il gagne très bien sa vie mais avoue ne pas bien gérer et être plus intéressé par les contraintes et défis techniques que par les billets verts.
Véronique BARDAY. (www.lepetitjournal.com) vendredi 27 juillet 2007
Site de Patrick Blanc : http://www.murvegetalpatrickblanc.com/
Les Halles d'Avignon- photo LPJ (VB)
Pas besoin de terre pour que ça pousse ! Voilà l'idée révolutionnaire qui a sous-tendu les travaux universitaires du botaniste Patrick Blanc et qui l'a conduit à l'invention du concept des murs végétaux. Le plus célèbre de ses jardins verticaux est à deux pas de la Tour Eiffel, il s'agit de la façade du musée des Arts premiers, quai Branly.
Ce chercheur au CNRS, aux mains mais aussi aux cheveux verts, a déposé le brevet de la végétalisation des surfaces verticales en 1988. Le principe consiste à superposer trois éléments. Tout d'abord un ensemble métallique sur lequel est ensuite riveté une couche en PVC qui assure l'étanchéité avec le bâtiment. Enfin, la troisième couche est agrafée;elle est constituée de deux fines feuilles de feutre en polyamide ressemblant à une sorte de mousse. C'est elle qui fournit aux plantes et à leurs racines, l'eau et les sels minéraux dont elles ont besoin.
Le béton se met au vert
Pour cet amoureux de la ville, il est indispensable que chaque urbain puisse retrouver le monde végétal en sortant d'une bouche de métro. Ainsi, il a habillé plusieurs façades de l'espace public comme les halles d'Avignon, le parlement de Bruxelles, la fondation Cartier à Paris, des hôtels comme l'Emporium de Bangkok. Patrick Blanc conçoit également des ensembles végétaux pour les particuliers sur les façades mais aussi à l'intérieur comme dans sa propre maison en banlieue parisienne.
En ce qui concerne, le choix des essences, il est bien évidemment soumis aux conditions climatiques mais marqué par son premier voyage d'étude en Thaïlande, il a une préférence pour la végétation tropicale. Sur la façade du quai Branly, se côtoient des plantes provenant bien sûr d'Europe mais aussi du Japon, d'Amérique du Nord et des pentes de l'Himalaya.
Mondialement connu, Patrick Blanc refuse beaucoup de propositions. Il gagne très bien sa vie mais avoue ne pas bien gérer et être plus intéressé par les contraintes et défis techniques que par les billets verts.
Véronique BARDAY. (www.lepetitjournal.com) vendredi 27 juillet 2007
Site de Patrick Blanc : http://www.murvegetalpatrickblanc.com/

Publié le 27 juillet 2007, mis à jour le 13 novembre 2012
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