Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 13 novembre 2012
La maire sortante Fabienne Keller doit faire face au retour de l'ancien premier élu de Strasbourg, Roland Ries. Tandis que la sénatrice UMP défend son bilan bec et ongles, le sénateur PS attaque le ton autoritaire qu'elle a donné à sa mandature
La maire sortante Fabienne Keller est sur un siège éjectable. Vainqueur en 2001 grâce à la dissension de la gauche, la sénatrice UMP tente de faire valoir son bilan pour déjouer les sondages qui donnent l'ancien maire PS Roland Ries, gagnant. Elle s'appuie notamment sur la construction du plus grand Zénith de France, l'arrivée du TGV Est et le développement du tramway. Le sénateur Ries réplique que le réseau a beaucoup plus évolué sous son mandat, de 1997 à 2000.
Si le tramway ne départage pas vraiment les deux principaux candidats, le vélo n'y parvient pas non plus. Ville cycliste par excellence, Strasbourg souffre de la mauvaise cohabitation des nombreux usagers de la bicyclette, des piétons et des automobilistes. Keller a développé des partenariats avec des associations ainsi que des parkings, mais il y a encore beaucoup à faire selon l'opposition. Ries propose de mettre en place des systèmes de location comme à Paris et Lyon, mais ce sont les pistes cyclables qui gagneraient à être développées avant tout.
Pédaler, naviguer ou conduire
Dans une campagne qui manque d'idées fortes, les deux camps s'attaquent donc sur leurs méthodes. Roland Ries ne manque pas de dénoncer l'autocratie dont a fait preuve le mandat de Fabienne Keller. En 2001, elle était à l'UDF et avait proposé une alliance au RPR Robert Grossmann. En retour, il était devenu son maire délégué ainsi que le Président de la communauté urbaine de Strasbourg, dont Keller avait obtenu la présidence déléguée.
De son côté, la maire sortante en appelle à l'imagerie européenne de Strasbourg en mettant en avant son vote en faveur du Traité de Lisbonne, quand son adversaire n'a pas participé au scrutin? Pour manifester son désaccord avec la procédure rejetant le référendum populaire se défend-il.
Au milieu de ce règlement de compte, les Verts pointent le bout de leur nez pour rappeler les enjeux écologiques. Ils souhaitent augmenter le 1% de place accordée aux vélos qui eux représentent 10% des déplacements. Keller mise sur les vaporettos;Ries veut repenser la place de la voiture en ville avant tout. Faites vos jeux !
Nicolas MANGIN. (www.lepetitjournal.com) vendredi 29 février 2008
En savoir plus
RTL.fr - Débat entre Keller et Ries
Dossier France Info
Le vélo et le Parlement européen, deux enjeux pour Strasbourg (photo AFP)
La maire sortante Fabienne Keller est sur un siège éjectable. Vainqueur en 2001 grâce à la dissension de la gauche, la sénatrice UMP tente de faire valoir son bilan pour déjouer les sondages qui donnent l'ancien maire PS Roland Ries, gagnant. Elle s'appuie notamment sur la construction du plus grand Zénith de France, l'arrivée du TGV Est et le développement du tramway. Le sénateur Ries réplique que le réseau a beaucoup plus évolué sous son mandat, de 1997 à 2000.
Si le tramway ne départage pas vraiment les deux principaux candidats, le vélo n'y parvient pas non plus. Ville cycliste par excellence, Strasbourg souffre de la mauvaise cohabitation des nombreux usagers de la bicyclette, des piétons et des automobilistes. Keller a développé des partenariats avec des associations ainsi que des parkings, mais il y a encore beaucoup à faire selon l'opposition. Ries propose de mettre en place des systèmes de location comme à Paris et Lyon, mais ce sont les pistes cyclables qui gagneraient à être développées avant tout.
Pédaler, naviguer ou conduire
Dans une campagne qui manque d'idées fortes, les deux camps s'attaquent donc sur leurs méthodes. Roland Ries ne manque pas de dénoncer l'autocratie dont a fait preuve le mandat de Fabienne Keller. En 2001, elle était à l'UDF et avait proposé une alliance au RPR Robert Grossmann. En retour, il était devenu son maire délégué ainsi que le Président de la communauté urbaine de Strasbourg, dont Keller avait obtenu la présidence déléguée.
De son côté, la maire sortante en appelle à l'imagerie européenne de Strasbourg en mettant en avant son vote en faveur du Traité de Lisbonne, quand son adversaire n'a pas participé au scrutin? Pour manifester son désaccord avec la procédure rejetant le référendum populaire se défend-il.
Au milieu de ce règlement de compte, les Verts pointent le bout de leur nez pour rappeler les enjeux écologiques. Ils souhaitent augmenter le 1% de place accordée aux vélos qui eux représentent 10% des déplacements. Keller mise sur les vaporettos;Ries veut repenser la place de la voiture en ville avant tout. Faites vos jeux !
Nicolas MANGIN. (www.lepetitjournal.com) vendredi 29 février 2008
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Publié le 29 février 2008, mis à jour le 13 novembre 2012
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