

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 janvier 2018
Le streetwear ne se cantonne plus aux jeunes sportifs des cités mais propose désormais des tenues plus adaptées au monde du travail. Surtout, en s'ouvrant aux femmes et aux enfants, il se démocratise
Les enfants streetwear peuvent aussi donner du sens àla mode (Photo : Aurelyien-Misericordia)
« On fait ce qu'on aime et ça plaît aux gens »se félicite Karim sur le stand 2high, la marque du rappeur Kool Shen. Partie de sweats et de T-shirts, l'offre s'est étendue àde vraies tenues de sport comme les maillots de basket ou de foot américain. Mais le salon Who's next, qui s'est tenu Porte de Versailles au début du mois, a dévoiléune nouveautéde taille : une ligne femme lancée cet hiver et une ligne enfant pour l'été2006.
Une petite révolution s'opère ainsi dans le microcosme de la mode streetwear. Chez [aem'kei], on préfère d'ailleurs parler d'urban wear. Exit les gros baggy hip hop! Cette mode urbaine se veut propre et portable au travail. La silhouette masculine s'est affinée et sophistiquée par des détails comme des poches cachées ou des ?illets pour laisser passer le fil d'un i-pod.
Surpiqûres sur un top en éponge prune, doublures imprimées pour un petit blouson blanc : l'étéprochain pour la femme sera frais, simple et chic. Et pour elle seulement, des sous-vêtements 100% bambou !
Mécanique vs. organique
La nature est au centre de la démarche de Graphik-Dzign. Des fourmis escaladent une chemise chez l'homme. Des bambous poussent sur un top chez la femme. Sur un imprimé, on distingue des libellules qui combattent des mirages 2000. « J'ai appelécette collection "Hibakusha", du nom des survivants d'Hiroshima »explique Steph.
Donner du sens àla mode et respecter les hommes qui la font sont des attitudes nouvelles ici. Avec Misericordia, Aurelyen et Mathieu ont choisi la mode comme facteur de développement. Tout a commencéavec le survêtement de l'école péruvienne Nuestra Senora de la Misericordia. « On travaille, on vit ensemble »témoignent-ils. Ainsi reconnaît-on au dos d'un sweat le sourire des ouvriers qui ont construit leur atelier. Et bien sûr, il y en a pour les femmes et les enfants?
Claire ROCHER. (LPJ) 13 septembre 2005
Voir aussi
www.graphik-dzign.com
www.misionmisericordia.com
«Urbanwear»: le souffle de la rue et du sport
http://www.lesechos.fr/info/rew_conso/200060967.htm
Salon biannuel who'snext
http://www.whosnext.com/online/accueil.html
Les enfants streetwear peuvent aussi donner du sens àla mode (Photo : Aurelyien-Misericordia)
« On fait ce qu'on aime et ça plaît aux gens »se félicite Karim sur le stand 2high, la marque du rappeur Kool Shen. Partie de sweats et de T-shirts, l'offre s'est étendue àde vraies tenues de sport comme les maillots de basket ou de foot américain. Mais le salon Who's next, qui s'est tenu Porte de Versailles au début du mois, a dévoiléune nouveautéde taille : une ligne femme lancée cet hiver et une ligne enfant pour l'été2006.
Une petite révolution s'opère ainsi dans le microcosme de la mode streetwear. Chez [aem'kei], on préfère d'ailleurs parler d'urban wear. Exit les gros baggy hip hop! Cette mode urbaine se veut propre et portable au travail. La silhouette masculine s'est affinée et sophistiquée par des détails comme des poches cachées ou des ?illets pour laisser passer le fil d'un i-pod.
Surpiqûres sur un top en éponge prune, doublures imprimées pour un petit blouson blanc : l'étéprochain pour la femme sera frais, simple et chic. Et pour elle seulement, des sous-vêtements 100% bambou !
Mécanique vs. organique
La nature est au centre de la démarche de Graphik-Dzign. Des fourmis escaladent une chemise chez l'homme. Des bambous poussent sur un top chez la femme. Sur un imprimé, on distingue des libellules qui combattent des mirages 2000. « J'ai appelécette collection "Hibakusha", du nom des survivants d'Hiroshima »explique Steph.
Donner du sens àla mode et respecter les hommes qui la font sont des attitudes nouvelles ici. Avec Misericordia, Aurelyen et Mathieu ont choisi la mode comme facteur de développement. Tout a commencéavec le survêtement de l'école péruvienne Nuestra Senora de la Misericordia. « On travaille, on vit ensemble »témoignent-ils. Ainsi reconnaît-on au dos d'un sweat le sourire des ouvriers qui ont construit leur atelier. Et bien sûr, il y en a pour les femmes et les enfants?
Claire ROCHER. (LPJ) 13 septembre 2005
Voir aussi
www.graphik-dzign.com
www.misionmisericordia.com
«Urbanwear»: le souffle de la rue et du sport
http://www.lesechos.fr/info/rew_conso/200060967.htm
Salon biannuel who'snext
http://www.whosnext.com/online/accueil.html

Publié le 13 septembre 2005, mis à jour le 9 janvier 2018
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