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JEU VIDEO – Casual gamers : tous des joueurs en puissance

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 13 novembre 2012

Les casual gamers font miroiter des fortunes aux industriels du jeu vidéo. Ces joueurs dits "occasionnels", qui prennent de plus en plus d'ampleur sur le marché, ne représentent pourtant pas un phénomène nouveau

Tout le monde trouve du temps pour se faire une petite partie, même Nicole Kidman, qui, entre deux tournages, se rue sur console... (photo DR)

C'est le phénomène du moment dans le milieu du jeu vidéo. Les casual gamers, à opposer aux hardcore gamers ? des joueurs qui passent des dizaines d'heures d'affilée sur leurs logiciels préférés -, sont des personnes qui jouent occasionnellement, suivant les circonstances. Et au contraire des joueurs "accros", les casual gamers s'ignorent la plupart du temps : c'est-à-dire qu'ils ne se considèrent pas comme des joueurs à part entière.
Ils jouent quand ils n'ont rien d'autre à faire, dans le métro ou le bus, dans une salle d'attente, au bureau pendant une pause ou quand la motivation n'est pas là pour travailler. Ce phénomène s'est amplifié avec les téléphones portables qui proposent des mini jeux. Avez vous joué au "snake", ce ver qu'il faut déplacer sans se mordre la queue pour attraper des petits carrés ? Si oui, vous êtes un casual gamer !
Ces joueurs "occasionnels"en bon français, fascinent les uns, agacent les autres, mais ne laissent personne indifférent. Alors que des firmes se spécialisent dans la réalisation de jeux touchant ce public, les gros éditeurs commencent tout juste à s'y intéresser. Il y a là en effet un moyen inattendu de relancer la demande comme jamais elle ne l'a été depuis le début de l'ère vidéoludique.
Nintendo en est le parfait exemple avec sa console Wii, et sa portable, la Dual Screen. Elles proposent des jeux "casual": à effectuer en peu de temps, à la mécanique très simple, qui visent, comme Tintin en son temps, les 7 à 77 ans. L'édieur français Ubisoft lui vient de racheter un studio de développement japonais -Digital Kids - entièrement dédié aux casual games.

Chacun ses goûts
Le phénomène sort de l'ombre, mais il a en fait toujours existé. Outre le "snake", tout le monde connaît le "démineur", le "solitaire", la "dame de pique"? Présents sur tous les PC, on les considère maintenant comme des jeux vidéo à part entière. Le célèbre "Tetris", dans lequel il faut imbriquer des blocs de diverses formes, en serait le premier représentant ayant touché un large public.
Les hardcore gamers font grise mine du coup. Le marché propose de plus en plus ce type de jeux, au détriment des "classiques": jeux de tir en 3D, simulations sportives, jeux d'aventure nécessitant des centaines d'heures d'immersion dans un monde virtuelle, etc.
D'un autre côté, accessibles à tous, les casual games réunissent parents, enfant, et même grands-parents, tendant ainsi à populariser le jeu vidéo. Enfin, c'est une mine d'or pour les éditeurs : rendant tout aussi accro que les jeux classiques, les casual games peuvent potentiellement attirer un nouveau public vers les jeux vidéos en général.
Nicolas MANGIN. (www.lepetitjournal.com) vendredi 16 novembre 2007

En savoir plus
Gameblog ? Casual gaming : qui, quoi, comment ? Faut-il en avoir peur ?
Gamepro ? Enquête sur le casual gaming

logofbinter
Publié le 16 novembre 2007, mis à jour le 13 novembre 2012
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