David MILLET, EELV, Membre FDM-ADFE , Conseiller consulaire, Haïti
Les élections sénatoriales représentant les Français établis hors de France auront lieu le dimanche 24 septembre 2017. Elles ont pour but d'élire les sénateurs représentant les Français résidant à l'étranger au Sénat pour un mandat de six années. Un Français d'Haïti est candidat
Rescapé du cyclone Matthew, David Millet, âgé de 37 ans, de nationalité française, Conseiller Consulaire de France en Haïti, ancien cadre de l'ONG Agronomes et Vétérinaires sans Frontières en Haïti, a confié à l'Agence France-Presse l'horreur qu'il a vécu pendant le passage de l'ouragan aux Abricots, petit village de la Grande Anse, aussi appelé le Paradis des Indiens. Lisez notre récit après les dévastations du cyclone Matthew dans le Sud d'Haïti :
DU PARADIS A L'HORREUR : de Michaëlle de Verteuil à David Millet
Prêtons attention à ce qu'il dit : « J'ai 38 ans, je suis agro-économiste, je travaille et milite pour les organisations paysannes. Ancien salarié de Pronatura, entreprise spécialiste des filières agricoles biologiques, et membre du CA de l'association Frères des Hommes, je vis en Haiti depuis 9 ans.
Après 3 ans au sein d'une organisation paysanne Haïtienne qui est membre fondatrice de La Via Campesina, je suis devenu coordonnateur national pour l'ONG Française AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières).
Très impliqué dans la section ADFE Haiti et dans un groupe écologiste local, j'ai été candidat ADFE et élu aux élections consulaires. Militant EELV depuis 2014, je me suis impliqué dans les campagnes électorales de 2017 en lien avec le groupe France Insoumise Amérique Latine / Caraibes.
Actuellement responsable des partenariats pour une Fondation Haïtienne, je viens de démarrer une activité d'auto-entrepreneur (conseil en ESS et développement rural).
Elu, je tenterai de donner une dimension humaniste et populaire à la diplomatie parlementaire afin qu'elle s'efforce davantage de créer des liens entre les peuples, à l'image des Français·es de l'étranger qui contribuent au quotidien à la construction de relations durables entre les citoyen·ne·s du monde. Je défendrai également le rôle des conseiller·e·s consulaires afin que leur avis et leur mandat de représentant·e·s de la communauté française soit pleinement pris en compte, au-delà des conseils consulaires et sans que cela ne dépende du bon vouloir des chef·fe·s de poste. »
La rédaction www.lepetitjournal.com/haiti Jeudi 31 aout 2017