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Pauline Simard, une entrepreneure créative entre Paris et San Francisco

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Écrit par Soraya Ben Aziza
Publié le 4 juin 2021, mis à jour le 4 juin 2021

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Cheffe de projet créatif en freelance, Pauline travaille dans la production audiovisuelle depuis une dizaine d’années. Lors d’un séjour aux USA, la jeune femme tombe sous le charme de la Californie. Commence alors pour elle une magnifique aventure humaine et entrepreneuriale aux États-Unis, un pays dont elle s’inspire aujourd’hui pour proposer des services disruptifs à des clients français et américains. Elle nous raconte son parcours.

 

Lepetitjournal.com : Pourquoi avoir choisi de vous expatrier aux États-Unis ?

pauline simard
Pauline Simard

Pauline Simard : J’ai découvert les États-Unis pour la première fois quand j’avais 15 ans. J’ai fait le tour du pays et j’ai eu un vrai “crush” pour la Californie et pour San Francisco. Dix ans plus tard, j’y suis retournée en voyage et j’ai eu un vrai déclic : c’est là que j’avais envie de vivre et de me développer professionnellement. C’est vraiment un endroit où je me sens bien et pleinement épanouie.

Je trouve aussi que cette région donne envie d’entreprendre : il y a un perpétuel renouvellement et une vraie innovation dans la création digitale, je trouve ça fascinant ! 

À l'époque, je travaillais en France pour une agence parisienne. Je me suis donnée un an pour préparer mon expatriation et pour réfléchir à mon projet.

Je suis finalement partie avec un visa étudiant, et j’ai intégré une école de langues à San Francisco, pour améliorer mon niveau d’anglais. J'ai également profité de cette opportunité pour networker et j'y ai découvert un tout nouvel écosystème et un aspect très différent du secteur audiovisuel.

J’ai ensuite trouvé un poste de Creative Project Manager dans une agence marketing américaine, qui cherchait quelqu’un pour développer la partie vidéo. J'ai alors travaillé avec des clients de secteurs très variés (sport, ONG, food…). J’avais beaucoup d’autonomie dans la boîte, ce qui m’a permis d’apprendre très vite et d'évoluer rapidement.

Après ces trois années passées à San Francisco, j’ai dû rentrer en France, mon visa ayant expiré. Je me suis alors mise à mon compte afin de pouvoir continuer à collaborer avec des agences et des clients aux États-Unis.

 

Pouvez-vous nous parler de votre activité dans le secteur de la création digitale ? Quels sont vos services et à qui s’adressent-ils ?

Je travaille avec des clients de secteurs très différents (tech, food, luxe, mode…), à la recherche de contenus pour développer leur image de marque, lancer de nouveaux produits, mener une campagne marketing… Je leur propose des solutions de création de contenus digitaux, essentiellement des supports vidéo (films, animations, motion design…), mais je travaille aussi sur d'autres types de formats, comme les podcasts et le design graphique.

Je me charge de conseiller l’entreprise, de piloter le projet, d'encadrer les équipes, de gérer la relation avec le client, et je m'assure que le produit final corresponde bien à ses attentes. 

 

Comment vous différenciez-vous ?

J’essaie vraiment de faire preuve d’innovation et de proposer à mes clients des choses disruptives, des formats inédits, totalement uniques.

Par exemple, j’aime beaucoup l’art contemporain et l’art classique, et je m’en inspire souvent pour développer des projets qui mêlent l'art à la technologie, que ce soit sur des supports en VR, en réalité augmentée, des vidéos 360 °…  J'aime aussi m'entourer d'équipes composées de talents internationaux avec des profils très variés.

De plus, le fait de travailler avec des entreprises américaines me permet d’avoir un “temps d'avance” en quelque sorte. Je peux ainsi proposer des choses très novatrices, qui ne sont pas encore apparues en France.

J’essaie aussi de créer des passerelles et des synergies entre mes clients français et américains, avec des contenus très hybrides.

Je veille également à instaurer une vraie relation de confiance et de bienveillance avec mes clients, ce sont deux maîtres-mots dans tout ce que je fais.

Pendant le Covid, j’ai notamment appris à travailler sur des thèmes très divers, dans des langues différentes, et avec des profils variés. J’ai aussi développé une grande autonomie et une capacité à travailler de n’importe où, avec des équipes multiculturelles et sur des fuseaux horaires différents.

 

Quelles sont les problématiques rencontrées par les entreprises qui font appel à vos services ?

La plupart de mes clients souhaitent développer la visibilité de leur marque, et se différencier de leurs concurrents dans leur communication. L’idée, c’est de briser les codes, d’oser de nouvelles choses, d’interpeller, et d’apporter de la fraîcheur avec des supports et des formats disruptifs.

D’autres clients souhaitent développer leur offre aux États-Unis depuis la France, mais ne connaissent pas les spécificités du marché, la culture locale, les habitudes des consommateurs… D’ailleurs, l’une des particularités du marché américain, c’est que l’offre doit être adaptée à la région : par exemple, un produit qui peut marcher à San Francisco ne fonctionnera peut-être pas du tout dans l’Oklahoma.

 

Dans ce cas, j’aide le client à adapter sa stratégie, son positionnement et sa communication à l’audience ciblée.

Parfois, je suis aussi sollicitée par des agences américaines qui travaillent avec des clients français. Je joue alors un rôle d’intermédiaire, notamment pour faciliter les échanges d’une langue à l’autre.

 

Quels sont tes projets pour la suite ?

Mon objectif est de repartir aux États-Unis et de m'y installer de façon définitive. Je souhaite continuer à y développer mon activité de freelance, entre la France et les US, avec des clients des deux continents. C’est là-bas que je me sens pleinement créative et épanouie. Je trouve qu’il y a une énergie très belle et très puissante dans la région de San Francisco, c’est vraiment viscéral comme ressenti !

 

Pour en savoir plus sur Pauline Simard :

LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/pauline-simard-2b074744/

Site internet : http://paulinesimard.com

Soraya Ben Aziza
Publié le 4 juin 2021, mis à jour le 4 juin 2021