Le spécialiste français de la sécurité et de la sûreté, Gallice, publie la troisième édition de sa carte sur la situation sécuritaire du monde. Expatriés, mieux vaut savoir où vous mettez les pieds, sur terre comme sur mer...
La carte, publiée par Gallice depuis trois ans, est avant tout destinée aux entreprises désirant investir à l'étranger. Elle présente un panorama des niveaux de sécurité des différents pays, mais aussi des mers et océans, avec une indication des types de menaces (conflit interethnique, piraterie, criminalité, conflits sociaux etc.).
On y retrouve sans surprise les grands pays à risque qui font la Une de l'actualité, mois après mois (Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Mali, Yémen, Somalie). Certains ont basculé en 2013 parmi les pays les plus dangereux du monde: Niger, Nigéria, Sud Soudan, Centrafrique, et dans une moindre mesure le Tchad et la République démocratique du Congo.
En Asie, la Birmanie qui s'ouvre aux investisseurs du monde entier, a pourtant rejoint la liste des pays les plus dangereux au monde. D'autres pays à fort potentiel économique affichent souvent un risque sécuritaire élevé, comme le Nigéria, l'Irak, le Kenya, voire l'Angola. Une aubaine pour les entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD). En Europe les troubles constatés en Grèce et en Italie en 2012 ont fortement diminué tandis qu'en Moldavie et en Ukraine les mouvements nationalistes se développent.
Regardez l'intégralité de la carte en cliquant ici.
Sur les mers, Gallice observe que "grâce à un dispositif d'équipes armées embarquées dans l'Océan Indien sur les navires marchands", les actes de piraterie sont en forte baisse, même si le danger n'a pas totalement disparu. La piraterie reste une menace "au large du Yémen, d'Oman, du Somaliland, de la Somalie et du Kenya. En revanche, les eaux du Golfe de Guinée (allant de la Côte d'Ivoire au Congo) basculent dans la violence avec un nombre d'attaques en nette augmentation. Le Détroit de Malaca, la Mer de Chine méridionale et le nord du Golfe du Bengale connaissent un niveau de dangerosité en forte croissance".
MPP (www.lepetitjournal.com) vendredi 24 janvier 2014