La conseillère consulaire Marianick Urvoy se représente pour les élections consulaires avec ADFE – Français du monde en Egypte Solidarité, Egalité, Diversité. Rencontre avec une femme de projets.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Arrivée en Egypte il y a 25 ans, en tant que directrice de projets de développement., j’ai également été consultante pour plusieurs organismes internationaux en Europe Centrale, au Vietnam, en Inde et au Moyen-Orient. J’ai aussi travaillé comme psychologue du travail auprès des consulats de Pondichéry et Madagascar.
Aujourd’hui, je suis très impliquée dans le domaine associatif avec Français du Monde – ADFE, en tant que conseillère consulaire élue. Cette association a pour objectifs de répondre aux attentes des Français de l’étranger quelles que soient leur condition et leur origine, en épaulant en particulier les plus vulnérables, en favorisant l’exercice de la citoyenneté et en militant pour la diversité des cultures.
Avec l’équipe d’ADFE, nous apportons notre aide, notre soutien et notre énergie aux Français du Caire, pour les aider à trouver des solutions pragmatiques à leurs questionnements et difficultés.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
L’ensemble de l’équipe a travaillé sur ce sujet et nous avons pris le temps de constitué notre liste. Il nous paraissait primordial qu’elle reflète tous les Français d’Egypte. Nous avons pris trois critères en considération :
- des personnes déjà engagées dans la société civile au sein d'associations, syndicats ou ONG, dans différents domaines et secteurs d'activités. Ces personnes ont déjà l'expérience de travailler ensemble, ce qui permet d'avoir une équipe expérimentée donc opérationnelle immédiatement. Par nos actions, nous sommes tous déjà connus par une large majorité du corps électoral.
- des personnes représentatives des différentes composantes de la communauté française d'Egypte : personnes issues du monde éducatif, d'organismes internationaux, et du monde économique.
- des personnes représentant les différentes régions d'implantation de la communauté française en Egypte, essentiellement Alexandrie et Le Caire.
Rafaël Pleutin est donc second sur la liste. Il habite au Caire et est retraité de l’éducation nationale française. Ensemble, nous gérons des dossiers en commun depuis de nombreuses années.
Catherine Roy vit à Alexandrie. Elle est arabophone et est engagée dans plusieurs missions associatives, dont Français du Monde. Elle participe à la Commission des Bourses depuis 10 ans.
Mohamed Nassar est responsable du département des Ressources Humaines chez Etisalat. Il s’intéresse aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées.
Salwa Aggag est directrice déléguée de l’Institut français d’Egypte à Héliopolis et au Nouveau Caire. Elle met la culture en avant et s’intéresse beaucoup à la préservation de la nature.
Patrick Laurenceau habite à Alexandrie. Retraité de l’éducation nationale, il mène des campagnes de solidarité dans le domaine de la santé auprès de centres de soins s’adressant aux plus démuni.e.s.
Notre engagement est celui d’une équipe de personnes qui collaborent ensemble, avec une répartition des domaines d’intervention sans aucune hiérarchie entre nous. En revanche, c’est un travail pour lequel nous communiquons beaucoup entre nous pour que les prises de position, les décisions soient le fruit d’un travail collectif.
Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français d’Egypte ?
Les Français d’Egypte arrivent très souvent en famille, avec leurs enfants. L’un des plus grands défis auquel les nouveaux arrivants doivent faire face est de proposer à leurs enfants une scolarité de qualité à programme français.
En ces temps de pandémie, il nous parait très important que les Français puissent bénéficier d’une couverture sociale, à un coût raisonnable et qu’ils puissent préserver leur droit de circulation entre l’Egypte et la France, et ce, quelle que soit la situation sanitaire.
Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l’étranger ?
Circulaire ADFE - Français du Monde
Être conseiller consulaire c’est être le lien entre les citoyens et l'administration pour faciliter leurs relations. Nous sommes présents pour tous les Français et nous leur venons en aide s’ils sont confrontés à des difficultés ponctuelles d'ordre financier, sanitaire ou social.
Le conseiller consulaire à un rôle de représentation politique sur le plan local : il est le lien pour informer, transmettre la participation des citoyens aux grands enjeux et questionnements qui se posent en France, il participe à la prise de décision en matière d'enseignement, d'aides sociales, de toutes politiques relatives au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle ainsi qu'à la sécurité. Il intervient sur les sujets d'ordre économique, fiscal, éducatif et culturel qui intéressent les Français de l'étranger.
Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?
Pour ce deuxième mandat, plusieurs axes nous paraissent importants. Nous souhaitons :
-Que tous les Français d'Egypte bénéficient d'un vaccin anti-covid et puissent recevoir les soins appropriés en cas d'infection.
-Que tous les enfants répondant aux critères d'éligibilité puissent bénéficier d'une bourse scolaire ou universitaire.
-Que tous les Français d'Egypte bénéficient de la même protection sociale, sanitaire et sécuritaire que ceux vivant en France.
-Contribuer à constituer les dossiers pour que des aides financières soient octroyées pour les familles les plus impactées par la crise sanitaire.
-Faciliter la relation entre les administrés et l'administration.
Avec ce deuxième mandat, mon équipe et moi-même souhaitons poursuivre nos projets mis en place, les faire évoluer, pour toujours accompagner les Français d’Egypte.