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HISTOIRE - Amateurisme, une formation en écriture hiéroglyphe à Alexandrie

Écrit par Lepetitjournal Le Caire
Publié le 5 octobre 2009, mis à jour le 5 octobre 2009
Avis aux égyptophiles et autres égyptologues en herbe ! L'unité de la langue hiéroglyphe de la bibliothèque nationale d'Alexandrie vous offre l'occasion unique d'apprendre à parler la langue des Pharaons

Si vous êtes à Alexandrie pour une mission ou en tant que touriste et que vous voulez joindre l'utile à l'agréable, vous êtes servi ! Vous ne rêvez pas, car l'unité de la langue hiéroglyphe (ancienne langue égyptienne, parlée et écrite par les Pharaons) de la bibliothèque nationale d'Alexandrie offre un atelier de formation qui vise à enseigner l'usage et l'écriture de l'ancienne langue. L'atelier en question ouvrira ses portes le 14 octobre prochain et durera tout un mois et ce, au grand bonheur des amoureux de l'histoire antique égyptienne.

Indéniablement, grâce à l'écriture, cette langue antique a réussi à voyager dans le temps et dans l'espace. De même, elle continue d'attirer des millions d'amoureux et d'adeptes au fil des années.

Sensible à la protection du patrimoine pharaonique, mais aussi à l'intérêt que portent les égyptophiles à la civilisation du pays, la célébrissime bibliothèque d'Alexandrie a choisi d'organiser une session de formation réservée aux débutants, une autre devrait probablement suivre.

Grâce à cette formation, vous pourrez dorénavant faire rougir le vendeur de pendentifs en or qui essaie de
vous faire acheter de fausses initiales ou carrément un faux prénom. Vous pourrez aussi faire pâlir les guides touristiques qui croient détenir le monopole de l'art de déchiffrer l'écriture énigmatique des Pharaons.

En outre, il importe de savoir que cette langue, au-delà de ses aspects historique et esthétique, revêt également un caractère mystérieux. Effectivement, le terme hiéroglyphe par définition est un caractère figuratif. Les formes qui composent cette écriture représentent des objets divers, naturels ou produits par l'homme, telles que les plantes et figurines divines et animales.

Les égyptologues distinguent traditionnellement trois catégories de signes. D'un côté il y a les signes-mots (appelés aussi idéogrammes) qui désignent un objet ou par métonymie, une action. D'un autre, les signes phonétiques ou phonogrammes qui correspondent à une consonne isolée ou à une série de consonnes. De même, il existe des signes dits muets qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot. Devenir le Champollion des temps modernes n'est pas aussi difficile que cela peut en avoir l'air. Avis aux intéressés.

Houda BELABD (www.lepetitjournal.com - Le Caire - Alexandrie) lundi 5 octobre 2009
Publié le 5 octobre 2009, mis à jour le 5 octobre 2009

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