Écrit par Lepetitjournal Haiti
Publié le 21 juin 2023
Le fils d’une pauvre domestique immigrée d’Ecosse n’aime pas les autres immigrés, à moins qu’ils ne viennent de pays comme la Norvège. Le président des Etats-Unis, terre des libres et des braves, a traité certains pays, comme Haïti, le Salvador et des pays africains, de « pays de merde », trous à rats, en attendant qu’il le fasse pour d’autres comme la République Dominicaine, par exemple.Les autres pays du Sud ne devraient pas se réjouir de ne pas être cités, leur tour est proche.
Par manque de formation intellectuelle, le président des Etats-Unis ne sait pas que sans Haïti qui a permis l’achat du territoire français de Louisiane, son pays ne serait formé que de la moitié de son territoire actuel.
« Pourquoi avons-nous tous ces gens de ces pays de merde à venir chez nous ? » a déclaré Trump lors d'une réunion avec des législateurs à la Maison Blanche, selon un journal, qui cite deux témoins à la rencontre.
La réaction du président américain est survenu quand deux sénateurs ont proposé un projet de loi migratoire qui accorderait des visas à certains citoyens des pays récemment retirés du Programme de statut de protection temporaire (TPS), comme El Salvador, Haïti, le Nicaragua et le Soudan selon le Post.
Ce fils d’immigrante a ensuite suggéré que les États-Unis devraient attirer davantage d'immigrants de pays blancs comme la Norvège, dont le premier ministre s'est réuni avec lui mercredi dernier.
Les commentaires de Trump ont choqué les législateurs présents à la réunion qui ne précisent cependant pas si le président a également fait référence au Nicaragua, ou s’il a identifié les pays africains, dans son explosion de colère. Le journal Los Angeles Times a confirmé le rapport du Post, en ajoutant que, avant de prononcer l'insulte, Trump s'est exclamé: « Pourquoi voulons-nous des Haïtiens ici? » « Pourquoi voulons-nous tous ces gens d'Afrique ici? »
Interrogé à ce sujet, un porte-parole de la Maison Blanche, n'a pas nié que Trump ait fait de telles déclarations.
« Certains politiciens à Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain », a-t-il déclaré.
Un projet de loi négocié par six sénateurs des deux partis éliminerait la soi-disant « loterie » que chaque année alloue 50.000 visas aux citoyens des pays ayant un faible taux d'émigration vers les États-Unis, un mécanisme qui profite surtout aux pays africains.
Selon l’agence de presse EFE, une source au Sénat, qui a requis l'anonymat, a dit que la moitié de ces visas seraient réaffectés à ceux qui jusqu'à présent étaient protégés par le TPS, et l'autre moitié serait réservée aux immigrants qui font preuve de qualités professionnelles qui méritent l'entrée aux États- Unis.
L'accord également ouvrirait la voie à la citoyenneté pour plus d'un million de jeunes immigrés sans papiers qui sont entrés dans le pays étant enfants et accorde plus d’un milliard de dollars pour construire un mur à la frontière renonçant ainsi à la promesse de Trump d’obliger le Mexique à le faire.
Vendredi 12 janvier 2018
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avec EFE et
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Publié le 12 janvier 2018, mis à jour le 21 juin 2023