

Bien dans son assiette, son corps et sa tête ! C’est ce que vous propose Christelle Felix, conseillère en santé globale à Francfort.
Originaire de Chaumont en Haute-Marne et maman de deux filles de 19 et 21 ans, Christelle Felix vit avec son mari depuis 2015 à Francfort. Elle a d’abord travaillé dans le domaine très exigeant de l’hôtellerie et de la gastronomie avant de devenir conseillère en santé globale. Bien choisir les aliments qui se retrouvent dans l’assiette, que ce soit en matière de goût, de saveur mais aussi pour leurs qualités nutritives a toujours été au cœur de ses préoccupations. A l’heure où les allergies et intolérances alimentaires, les maladies cardio-vasculaires mais aussi les troubles liés au sommeil semblent en hausse, la célèbre citation d’Hippocrate (460-377 av. J.C.) « Tu es ce que tu manges » prend toute sa dimension dans le travail de Christelle qui vous aide à trouver les causes de vos maux, à rééquilibrer votre alimentation mais aussi à intégrer le sport dans votre quotidien et à gérer votre stress, source de nombreux dysfonctionnements de l’organisme. Rencontre.
Lepetitjournal.com/francfort : vous êtes aujourd’hui conseillère en santé globale à Francfort. Vous avez travaillé auparavant dans l’hôtellerie et la gastronomie. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Christelle Felix : mon diplôme de l’école hôtelière de Dijon en poche, je suis partie travailler à Kloster près de Davos en Suisse alémanique où j’ai exercé pendant trois ans dans un hôtel-restaurant familial très réputé au service des têtes couronnées qui venaient assister au célèbre symposium de Davos. J’ai côtoyé tout le gratin de la planète, le Prince Charles, la Reine du Danemark, des hommes politiques, de riches industriels anglais et américains… De retour en France, j’ai eu le privilège de faire l’ouverture de l’Impérial Palace à Annecy en 1990 et de côtoyer de nombreux sportifs lors des jeux olympiques d’hiver d'Albertville en 1992. Puis une nouvelle aventure m’attendait à Munich, d’abord au Mövenpick puis quelques années plus tard chez Daimler Benz. J’ai aussi été responsable de l’accueil des délégations françaises et allemandes sur le site du Salon aéronautique du Bourget. Puis direction Bruxelles où j’ai eu le plaisir et l’honneur de travailler au Sablon chez le célèbre chocolatier Pierre Marcolini. Avec mon mari néerlandais, nous avons fait des va-et-vient entre l’Allemagne et la Belgique avant de poser nos valises à Francfort en 2015.
Est-ce parce-que le domaine de l’hôtellerie est particulièrement exigeant que vous ayez changé de cap pour être conseillère en santé globale ?
Il était urgent de changer de vie, de trouver un équilibre. Travailler dans l’hôtellerie est en effet très exigeant, j’avais des horaires à rallonge, souvent différents de ceux de mon mari qui avait de son côté des déplacements professionnels, nous n’arrivions pas à passer du temps ensemble. Je menais de front mon job et l’éducation des enfants. J’ai développé des allergies alimentaires et en même temps j’étais consciente qu’une alimentation saine allait de pair avec une vie équilibrée où on s’accorde du temps pour soi et des moments de détente. J’ai toujours été attirée par tout ce qui touche à la santé, les médecines naturelles et de par ma formation initiale j’ai toujours attaché une grande importance au choix des aliments, j’ai toujours eu une sensibilité particulière pour les parfums, les plantes aromatiques, les épices et toujours aimé jouer avec les saveurs, les odeurs, les textures… J’ai alors suivi une formation de diététicienne par correspondance, ce qui a élargi mes connaissances. J’ai complété mon parcours par une formation de conseillère en santé globale en 2016 à « l’Akademie gesundes Leben » à Oberursel et intégré en 2018 les séminaires de « Jumpp » pour les femmes qui souhaitent créer leur entreprise. Le lancement de mon activité en tant que conseillère en santé globale s’est fait dans la même année.

Quel est votre clientèle cible ? Qui fait appel à vous en tant que conseillère en santé globale ?
Tout le monde, aussi bien des Français que des Allemands vivant en Allemagne ou à l’étranger. Je peux apporter mes conseils à ceux qui souffrent d’intolérances et d’allergies alimentaires, aux femmes ayant des dérèglements hormonaux, dès l'âge de la puberté jusqu’à la ménopause, mais aussi aux personnes atteintes de maladies chroniques ou de troubles du métabolisme comme le diabète de typ-2 ou les maladies cardio-vasculaires.
Vos points forts ?
Ce sont avant tout les allergies et intolérances alimentaires auxquelles j’ai moi-même été confrontée. Je vais pouvoir les conseiller aussi bien au niveau alimentaire que dans la vie de tous les jours. Le nettoyage des intestins, car une mauvaise flore intestinale est souvent la cause de nombreuses maladies, la santé de la femme (syndrome prémenstruel, prise de poids, problèmes de sommeil, soins de la peau, ménopause), le choix d’une alimentation saine, ciblée et adaptée à chaque personne, mais aussi la gestion du stress et le choix d’une activité physique adéquate.
Quel est votre rôle comparé à celui d’un médecin ? Quelles sont vos limites ?
En tant que conseillère en santé globale, je me trouve entre le médecin et le client. Je parle bien de client et non de patient. Le médecin prescrit des médicaments mais n’a bien souvent pas le temps de s’attarder sur, par exemple, les habitudes quotidiennes de son patient, sa façon de s’alimenter, de gérer son temps et son stress… Mon rôle consiste à décortiquer avec mon client ses habitudes de vie et à l’aider à rééquilibrer son alimentation, mieux gérer son stress, intégrer le sport dans son agenda, ce que je pratique lors de la première rencontre avec une analyse anamnèse. Je n’ai pas le droit cependant d’accompagner des personnes atteintes de maladies auto-immunes, de cancers avancés ou encore d’anorexie ou boulimie qui doivent être prise en charge par des thérapeutes. Je peux cependant leur donner des conseils nutritionnels pour optimiser leur système immunitaire, gérer leur stress par différentes techniques de relaxation et leur donner des conseils pour prévenir les désagréments des traitements.
Comment se déroule une séance de conseil en santé globale ?
Lors d’un premier contact par téléphone, le client m’explique ce qui l’amène à me contacter et ce qu’il attend de moi. Je lui décris mon concept de conseils en santé globale. Celui-ci repose sur quatre piliers qui sont la nutrition, la détente, l’activité physique et les soins par les plantes médicinales. Nous fixons ensemble un rendez-vous et lors de ce premier entretien, les 15 premières minutes sont à ma charge. Si le client ou moi-même après ce laps de temps, pensons que nous ne pourrons pas aboutir à une solution, nous décidons ensemble de ne pas continuer. Le client doit se sentir en confiance et de mon côté je ne peux pas accepter d’accompagner tout type de pathologies comme je vous l’ai expliqué précédemment, ainsi que les personnes qui n’auront aucune motivation pour tout changement dans leur mode de vie quotidien. La première séance avec anamnèse du client dure 90 min. Il est conseillé de venir me consulter avec des analyses de sang ou tests allergiques récents. Je recherche la cause de la pathologie, du problème, du dérèglement, par exemple j’essaie de savoir pourquoi un client présente des troubles du sommeil, des douleurs gastro-intestinales ou un eczéma de longue durée. Quelques jours plus tard, j’établis un bilan personnalisé qui repose sur mes quatre piliers : les conseils en nutrition, les conseils concernant l’activité physique (sport d’endurance, marche nordique…), les conseils de détente (yoga, méditation, la pleine conscience, détente progressive musculaire, méthode hawaïenne « Ho’oponopono » de paix intérieure), les conseils liés aux compléments alimentaires et à l’utilisation des plantes médicinales prises sous forme de tisanes, d’huiles essentielles ou de cataplasmes.
Pourriez-vous nous donner quelques exemples de conseils en santé que vous avez pu donner et ce qui a motivé la démarche des clients pour aller vous voir ?
Je me souviens d’une cliente souffrant de polyarthrite et de rhumatismes. J’ai cherché à identifier la cause de ses souffrances et constaté à travers ses habitudes alimentaires qu’elle consommait trop de protéines animales. J’ai aussi reçu un client qui avait des problèmes de peau. Le diagnostic a révélé que le stress en était la cause. Beaucoup viennent pour des brûlures d’estomac, des troubles intestinaux, des migraines…

Ces dérèglements sont en général la conséquence du stress et d’un déséquilibre acido-basique, ainsi que la prise de trop de médicaments. J’interviens alors pour aider le client dans la gestion de son stress au quotidien, pour lui redonner de bonnes habitudes alimentaires et surtout le sensibiliser sur le fait de manger dans le calme et mastiquer.
A partir de 50 ans s’installe une réelle prise de conscience, surtout chez les hommes. Ils fument en général plus que les femmes, consomment en moyenne plus d’alcool que ces dernières, souvent depuis leur entrée dans l’âge adulte, ils travaillent trop aussi et n’écoutent pas les signaux envoyés par leur corps. La femme prend soin d’elle beaucoup plus tôt que l’homme. Il y a alors une réelle remise en question. Les femmes qui viennent consulter sont souvent plus jeunes, ce sont des mamans qui font appel à moi également pour des conseils concernant leurs enfants.
Quelles sont justement les interrogations des mamans ?
Les mamans françaises par exemple se demandent si l’eau du robinet en Allemagne est bonne pour leurs enfants. Elles se demandent pourquoi leurs enfants sont fatigués. Je leur fais comprendre que ce n’est pas une bonne idée de faire faire trop d’activités– sport, piano, danse, etc. – à leurs enfants après l’école. Il est important d’apprendre à « ne rien faire », à gérer son temps, à revenir à des activités simples pour les enfants. Elles doivent être capables de laisser l’enfant s’ennuyer. Si ce dernier est détendu, il sera d’autant plus créatif. Les mauvaises collations données aux enfants peuvent être également la cause de leur fatigue. Si l’enfant part le matin après avoir pris un bon petit déjeuner équilibré, sa concentration sera optimale et sa fatigue sera réduite. Parfois aussi elles sont stressées car elles ne maîtrisent pas encore la langue allemande et tout devient beaucoup plus compliqué.
Un décès sur cinq est lié à la sédentarité et à la malbouffe. Comment faire au pays des exhausteurs de goût et de la charcuterie ? Conseillez-vous d’être végétarien voire végan ? On estime d’ailleurs à environ 1,3 million le nombre de personnes ayant un régime dépourvu de tout produit d’origine animale en France et également en Allemagne.
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de supprimer la viande de son alimentation, on peut en réduire la consommation ainsi que celle du poisson mais, ces aliments sont source de protéines importantes pour notre organisme. Il est préférable d’en consommer moins mais d’une qualité meilleure, tout en respectant la production et l’élevage des animaux. Il faut également apprendre à lire les étiquettes des aliments pour éviter les additifs, colorants et rehausseurs de goût qui prennent une grande place dans la composition de ceux-ci. Le mieux reste toutefois de consommer des aliments frais, saisonniers et régionaux pour pouvoir bénéficier pleinement des vitamines et minéraux qu’ils nous apportent. Cuisiner soi-même des plats et les déguster en famille reste un des plaisirs que chacun devrait s’accorder. Avoir une alimentation dépourvue de viande peut provoquer de graves carences. Une des premières carences qui se manifeste est le manque de vitamine B12, essentielle au bon fonctionnement de notre cerveau et de notre système nerveux.
Sur votre site internet, vous évoquez l’hormone du bonheur à plusieurs reprises. Quel est le lien entre le bonheur, le sport et la nutrition ?
Le corps produit de la sérotonine, qu’on appelle communément l’hormone du bonheur. Plus on en consomme, mieux on se sent. Ingérer certains aliments, comme le chocolat noir, les oléagineux, les graines ou une banane tout simplement, stimule la sécrétion de sérotonine. Il ne s’agit pas non plus d’avaler des quantités de chocolat, mais le faire à bon escient, savoir se faire plaisir sans culpabiliser. La production de sérotonine augmente aussi lors de la pratique de certains sports mais aussi de certaines activités de détente qui boostent notre système immunitaire, apaisent et procurent une sensation de bien-être.
Avez-vous un message pour nos lecteurs ?
Oui. Il faut toujours être à l’écoute de son corps, apprendre à se faire plaisir, prendre le temps d’aller dans la nature, faire du sport par tous les temps pour booster son système immunitaire, voir ses amis, cuisiner, boire de temps en temps une bonne bouteille de vin (Rires). Que ce soit dans le cas de fatigues chroniques, d’eczéma, de reflux gastriques, d’allergies, de maladies cardio-vasculaires, ou encore de douleurs articulaires, d’arthrose, de désagréments causés par la ménopause, qu'ils n’hésitent pas à me contacter afin d’obtenir des conseils personnalisés et adaptés à chaque situation. Il existe des solutions naturelles pour tous problèmes.
Je propose également des cours de cuisine pour les fêtes d’anniversaires d’enfants « comment cuisiner vite et sain ? » avec de bons produits pour la santé, des petits hamburgers avec du vrai pain, de la limonade faite maison, des brochettes de fruits frais, je donne des idées pour les anniversaires ou autres occasions entres copains pour remplacer le gâteau au Nutella…
Je dispense aussi en tant qu’instructrice pour ceux qui le souhaitent, des cours de marche nordique qui s’inscrivent dans le cadre d’une vie saine intégrant l'activité sportive.
Les entreprises peuvent par ailleurs me contacter si elles souhaitent proposer un cours de marche nordique à leurs salariés pendant la pause déjeuner ou après leurs horaires de travail ou encore un cours de cuisine pour apprendre à mieux se nourrir et manger sainement.
Interview/Publi-info
ganzheitliche Gesundheitsberaterin (IHK)
Conseillère en santé globale &
Instructrice en marche nordique
Tel: +49 17642496848
https://www.christelle-felix.com/
