A l’occasion de la Fête de la Musique à Francfort le 22 juin dernier, lepetitjournal.com/francfort a eu la chance de rencontrer La Petite Semaine. Les Bretons reviennent sur les origines du groupe, leurs inspirations et l’avenir du trio composé de Vincent, Nicolas et Sylvain sur scène complété par Clément au son.
Lepetitjournal.com/francfort : comment est né le groupe ?
La Petite Semaine : Le groupe est né il y a environ 6 ans. À la base, il n’y avait que deux membres, Vincent, le chanteur, et Sylvain, le batteur. On est parti une petite semaine à Belle Ile en mer, en Bretagne, pour des vacances et aussi jouer quelques concerts. Au début, le groupe ne devait exister que cette semaine-là, mais finalement ça a duré, et on a fait notre intermittence avec ce groupe, d’où le nom La Petite Semaine. Nicolas est arrivé il y a 3 ans à la guitare, puis Clément au son il y a un an.
Comment décririez-vous votre style de musique ?
Nous faisons de la chanson française avant tout. On essaye de mettre nos textes en avant dans nos chansons car ils sont importants. Ce qu’on veut, c’est que notre musique incite le public à danser.
Justement quel est le message que vous voulez faire passer à travers vos textes ?
En ce qui me concerne, je ne me suis jamais vraiment posé la question (ndlr, dixit Vincent). Nicolas, quant à lui, a une idée plus précise.
Le message qui passe, c’est l’optimise dans l’avenir et dans la vie. Il ne faut pas se laisser aller au pessimisme et au filtre gris de toutes les choses de la vie. C’est pour ça aussi que notre musique se veut dansante, c’est une musique pour que les gens fassent la fête pour créer du lien, que les gens se rencontrent et sourient un peu.
Quelles sont vos influences et inspirations pour composer vos musiques ?
Au niveau musical, on a des influences reggaes, de musique brésilienne, caribéenne et d’Amérique latine. On essaye aussi d’intégrer des influences nord africaines et capverdiennes. Pour les personnalités, Johnny Halliday, c’est sûr, et puis Stromae. Sinon, il y a aussi Moussu T, un groupe de reggae marseillais : ils sont dans la même formule de musique et dans la même dynamique. Il y a beaucoup d’artistes différents comme Césaria Evora pour le Cap Vert, mais il ne faut pas non plus oublier tous les chansonniers du monde, de Bob Marley à Johnny Cash, qui illustrent leurs quotidiens avec leurs chansons. En fait, il y a des influences diverses en fonction de chacun d’entre nous, mais tout se mélange dans nos musiques finales.
Est-ce votre premier concert en Allemagne ?
En février, nous sommes allés à Hambourg, au nord de l’Allemagne. On a aussi déjà été en Suisse, mais généralement on joue en France. Mais on aime beaucoup jouer à l’étranger.
Votre dernier album « Calypso & Ulysse »est sorti il y a près d’un an. Y a-t-il un nouvel album en cours de préparation ou de nouveaux projets pour le groupe ?
Il y a des envies, il y a un projet aussi. On aimerait faire un nouvel album, mais il n’est pas encore écrit. On se laisse le temps, mais on va s’y mettre rapidement. Dès la fin de l’été quand on aura fini nos tournées on commencera à écrire. Si tout se passe bien il sortira d’ici 2019.
Agathe Bossard (www.lepetitjournal.com/francfort), lundi 25 juin 2018
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