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Anne-Laure Obringer, le bonheur en courant

Anne-Laure Obringer, le bonheur en courantAnne-Laure Obringer, le bonheur en courant
(Photo AD lepetitjournal.com/francfort)
Écrit par Lepetitjournal Francfort
Publié le 4 décembre 2018, mis à jour le 4 décembre 2018

Fin octobre s’est déroulée la 37ème édition du marathon de Francfort, l’occasion pour Anne-Laure Obringer de se frotter pour la première fois à cette distance mythique. Parisienne d’origine, la marathonienne et jeune maman vit à Francfort depuis septembre 2011.

Lepetitjournal.com/francfort : Anne-Laure, vous avez couru votre premier marathon à Francfort fin octobre et vous l’avez bouclé en 3 heures 39 minutes et 19 secondes, qu’est-ce que ça fait à l’arrivée de se dire « je suis une marathonienne » ?

Anne-Laure Obringer : j’étais très heureuse et très fière d’avoir réussi mon premier marathon. C’était une belle récompense après toute la préparation, tous les entraînements, tous ces kilomètres parcourus cette année. Même si le marathon s’est démocratisé, ça reste une distance mythique et en tant que joggeuse je voulais vraiment vivre cette expérience et réussir ce défi ambitieux, un peu fou même pour pouvoir dire « c’est bon, je suis marathonienne ». C’est vraiment beaucoup de bonheur d’avoir réussi ce défi.

Comment avez-vous décidé de courir le marathon et quel était votre objectif au moment de l’inscription ?

Je me suis inscrite au marathon avec une amie ; ensemble on s’est vraiment beaucoup motivé, on a aussi beaucoup échangé sur notre préparation et ça a été une stimulation très positive. Au départ je voulais simplement le terminer, je n’avais pas d’objectif particulier. Ensuite avec tout l’entraînement et mon implication, mon objectif a évolué, non seulement je voulais le finir mais je voulais le finir en moins de 3 heures 45 minutes. Je m’étais fixé une barre haute mais c’était vraiment un défi personnel qui me tenait à cœur et je voulais vraiment le réussir.

Anne-Laure Obringer, le bonheur en courant
(Photo AD lepetitjournal.com/francfort)

Est-ce qu’il n’était pas difficile pour un premier marathon de concilier entraînement et vie professionnelle/vie de famille ?

Effectivement ça m’a demandé une bonne organisation et une bonne logistique. J’ai la chance d’avoir un travail en plages horaires décalées ce qui m’a permis d’avoir mes matinées de libres pour pouvoir m’entraîner. En ce qui concerne la vie privée c’était un peu plus difficile car je ne voulais pas que mes entraînements perturbent ma vie de famille. C’est pour ça que je me levais souvent très tôt le week-end pour pouvoir aller courir. J’ai cependant fait quelques sacrifices pour des sorties longues le week-end mais ma famille a toujours été là pour me soutenir et pour m’encourager, donc ça n’a pas posé de problème.

La semaine qui a précédé le marathon avez-vous fait particulièrement attention à votre alimentation, à votre hygiène de vie ?

Anne-Laure Obringer Francfort
(Photo AD lepetitjournal.com/francfort)

C’est vrai que le marathon demande une bonne préparation physique mais aussi de bonnes nuits de sommeil et une alimentation assez équilibrée. J’ai essayé d’y prêter attention mais sans forcément me prendre la tête, ni changer trop mes habitudes alimentaires. J’ai juste décidé de ne pas boire d’alcool le mois précédent et les trois derniers jours j’ai surtout mangé plus de glucides, pâtes, riz, pommes de terre afin de booster mes réserves. Lors de la course j’avais des gels énergétiques qui m’ont permis de ne pas ressentir de coup de fatigue.

Il y avait plus de 10.000 participants, avez-vous rencontré d’autres participants français et ainsi pu créer un élan tricolore pour aller au bout ?

Lors de la course en elle-même je n’ai pas rencontré d’autre Français mais j’ai retrouvé dès le départ une coureuse que j’avais rencontrée lors de mon dernier semi-marathon à Darmstadt et on avait le même rythme. Un autre coureur s’est joint à nous et à trois ça nous a permis de garder un certain rythme pendant les 30 premiers kilomètres. C’était assez fort de pouvoir courir avec d’autres personnes qui avaient les mêmes objectifs que moi. Ça aide à ne pas voir passer le temps. Il y avait aussi une ambiance de folie, le public nous a encouragés tout au long du parcours. Les enfants tendaient leurs mains pour qu’on tape dedans. Il y avait beaucoup d’animations, de la musique, des gens qui dansent. L’ambiance c’était vraiment de l’adrénaline pure et grâce à ça je n’ai pas vu les kilomètres passer.

Prévoyez-vous de courir d’autres marathons et quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs qui réfléchissent à en courir un ?

Oui, je pense recourir un marathon ; c’est tellement une expérience extraordinaire que j’ai envie d’en refaire un. En tant que Parisienne j’aimerais bien courir celui de Paris pour découvrir la ville de façon atypique. À ceux qui aimeraient se lancer dans un marathon, je conseille d’avoir déjà couru des semi-marathons en course officielle ; d’établir un bon plan d’entraînement pour se rassurer et se motiver et puis n’ayez pas peur : c’est une expérience incroyable et avec la motivation et la volonté c’est possible de remporter ce défi.

Interview réalisée par Alexandre Duchenne (www.lepetitjournal.com/francfort), mardi 4 décembre 2018

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Publié le 4 décembre 2018, mis à jour le 4 décembre 2018

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