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Comment aider mon enfant à apprendre une nouvelle langue vivante ?

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 10 novembre 2016, mis à jour le 9 février 2018

Vous souhaitez que votre enfant apprenne une nouvelle langue, mais vous ne savez pas comment l’aider  ni par quoi commencer ?  Voici la liste des 5 facteurs déterminants pour l’apprentissage des langues. De quoi mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent cet apprentissage si spécifique et avoir toutes les cartes en main pour bien aider et accompagner votre enfant.

1-   La quantité d’activité langagière

Le premier facteur de réussite quand on veut apprendre une langue est la quantité d’activité langagière. Ce que nous résumons par « activité langagière » est en fait la réunion de plusieurs concepts différents et complémentaires

- L’apport (input) est la quantité de langue cible à laquelle l’apprenant est expose et que son cerveau traite. L’apport est indispensable, mais pas suffisant pris isolément.

- Le retour d’information, parfois appelé interaction (feedback) est nécessaire à l’apprenant pour la prise de conscience et la correction des erreurs.

- La production (output), ou langue produite par l’apprenant, lui permet entre autres de tester ses hypothèses sur la langue cible et de développer l’automaticité de son discours.

Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire quand on est  parents ? Cela signifie qu’il faut donc parler abondamment à l’enfant dans la langue cible, si possible régulièrement, et avec un bon niveau de langue (sans faute, de manière suffisamment claire pour qu’il comprenne et suffisamment sophistiquée pour que cela le fasse progresser). L’enfant doit être fortement incité à parler lui-même dans la langue cible, quitte à se lancer sans être sûr du résultat. Enfin il ne faut pas hésiter à le reprendre en cas d’erreur : ce n’est pas un reproche ou une réprimande mais bien une étape indispensable à son apprentissage.

2-   La motivation

Le deuxième facteur de réussite est la motivation.

Rebecca Oxford (1994) de l’Université d’Alabama le rappelle  : « la recherche démontre que la motivation influence directement la fréquence avec laquelle les étudiants utilisent des stratégies de seconde langue, combien ils interagissent avec des locuteurs natifs, combien d’input de langue cible ils reçoivent, dans quelle mesure ils réussissent à leurs examens, quel niveau général de langue ils atteignent, à quel point ils persévèrent dans leurs efforts et conservent leur niveau lorsque l’apprentissage formel est terminé. » 

La motivation, en effet, est l’un des facteurs d’apprentissages des langues les plus puissants. La motivation peut pallier certaines déficiences d’aptitude ou de quantité ; à l’inverse sans motivation, point d’apprentissage.

Quel rôle pouvez-vous jouer en tant que parents ? Certes, les enseignants jouent un rôle majeur dans la motivation de leurs élèves car ce sont eux qui transmettent le gout d’apprendre et créent une ambiance propice à l’apprentissage dans leur classe. Mais les parents ont aussi un rôle majeur à jouer en soutenant les enfants dans leurs efforts, en leur montrant à quoi sert l’apprentissage de leur nouvelle langue et en valorisant leurs progrès.  Inversement, la motivation tient aussi à l’absence de facteurs de démotivation : ainsi, les parents doivent faire attention à ne pas projeter leurs propres appréhensions vis-à-vis d’une langue qu’ils croient trop dure. 

3-   L’interaction sociale

L’interaction sociale est le troisième facteur d’apprentissage. Il est déjà partiellement couvert par les deux précédents : en effet le feedback est souvent donné au cours d’une interaction sociale (et non par une machine), et la motivation provient bien souvent de l’intervention bénéfique d’une personne. Mais le phénomène va beaucoup plus loin. Sarah Roseberry (2011), du centre iLabs de l’Université de Washington, s’est intéressée à l’apprentissage linguistique d’un groupe de 42 enfants de moins de trois ans dans des conditions expérimentales différentes : d’abord avec un adulte présent en chair et en os, ensuite avec un adulte présent virtuellement via une interface en ligne de type Skype, enfin avec un adulte enregistré dans une séquence vidéo.

Les résultats sont sans appel : l’adulte vivant, qu’il soit présent physiquement ou à distance, permet un apprentissage équivalent alors que l’enregistrement vidéo a beaucoup moins effet. L’enfant a besoin, pour apprendre, d’une interaction réelle où son interlocuteur réagit effectivement à la direction de son regard, son expression faciale, ses changements d’attitude, ses temps d’arrêt ou de reprise, bref a la dynamique de son comportement et de son apprentissage.

4-    L’attention

L’attention est le 4e facteur de réussite.

Pour bien apprendre, les enfants doivent se concentrer sur la tâche à accomplir et désactiver tous les autres stimuli sensoriels autour d'eux. Ils doivent également se concentrer pour retenir les formulations correctes dans la langue fournie. D’où l’importance pour les enfants de pouvoir étudier dans un environnement calme, silencieux et serein.

Pour capter l’attention d’un enfant, rien de mieux que de le rendre acteur de son apprentissage et impliqué pendant les cours. Les étudiants qui apprennent le mieux sont ceux qui participent activement, réagissent (verbalement ou émotionnellement) et prennent ainsi possession de leur apprentissage.

5-   La consolidation

La consolidation désigne le processus d'organisation et de rappel des informations au fil du temps. Une façon d'aider vos enfants à apprendre est de revoir, à intervalles réguliers, les notions précédemment apprises

Quand on apprend un mot nouveau,  on n'a pas tendance immédiatement à l'utiliser spontanément, il ne vous vient pas tout de suite à l'esprit dans toutes les circonstances adéquates : on ne le mobilise pas facilement. A force d’utiliser ce mot dans des circonstances différentes, il devient familier et on a tendance à l'employer spontanément de plus en plus facilement.

Un autre élément tout aussi important pour la mémorisation et la consolidation des connaissances est le sommeil. Le sommeil permet à notre cerveau d’utiliser 100% de ses compétences pendant la journée et de consolider une bonne partie des apprentissages pendant la nuit. Des horaires de coucher réguliers et de bonnes nuits de sommeil font donc partie des ingrédients du succès !

Retrouvez tous ces facteurs dans la pédagogie d’apprentissage des langues de VivaLing (ViLLA) : https://vivaling.com/vivaling-language-learning-approach/?lang=fr

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Publié le 10 novembre 2016, mis à jour le 9 février 2018

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