

Implanté à l'étranger, le consulat assure la protection et le suivi administratif des Français expatriés. Lumière sur quelques consuls du réseau français à travers le monde
De notre édition de Tokyo
Arrivé à Tokyo le 27 août dernier, le nouveau Consul de l'ambassade de France au Japon-Ouest, Jean-Jacques Pothier, répond aux questions du petitjournal.com Tokyo et revient sur son parcours, l'évolution des inscriptions consulaires depuis l'an dernier et le dispositif de sécurité et d'ilotage en cas de crise
Lepetitjournal.com Tokyo : Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Jean-Jacques Pothier : Mon parcours aux Affaires étrangères remonte à 17 ans. J'y suis entré par concours, en 1995, après une première carrière militaire qui a duré une vingtaine d'années. J'ai commencé par un séjour à Nantes au centre des archives diplomatiques, avant d'être affecté à Dakar à la tête du service des visas puis celui de l'état civil. Je suis ensuite parti quatre ans à Niamey, au Niger, comme Consul. Après quoi je suis rentré à Nantes à la sous-direction des visas pendant deux ans, ce qui commençait déjà à donner une connotation consulaire à mon parcours. Je suis ensuite parti à Bangkok, toujours au service des visas, mais avec également des attributions consulaires, pendant quatre ans. J'arrive maintenant à Tokyo où je remplace Philippe Martin à la tête de la section consulaire. Il s'agit de mon premier séjour au Japon en dehors d'une reconnaissance effectuée à la mi-mai. Mes premières impressions sur ce pays sont plus que positives. En arrivant de Bangkok, il y a évidemment beaucoup de contrastes, c'est une société différente, très structurée mais très accueillante. Les premiers contacts que j'ai eus à l'extérieur confortent ce sentiment. J'ai eu avec la communauté française un retour très positif aussi, il semblerait qu'elle soit bien assimilée et possède de très bonnes relations, aussi bien avec les associations qu'avec la section consulaire, ce dont je me réjouis. On va ainsi tout faire pour maintenir, voire même renforcer ces liens. () Lire la suite sur notre édition de Tokyo
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De notre édition de Sao Paulo
Damien Loras a pris ses fonctions de consul général de São Paulo. Il a confié ses premières impressions et ses ambitions au Petitjournal.com. Rencontre avec un diplomate qui souhaite inscrire son action au coeur du partenariat stratégique France-Brésil tout en restant au plus proche des préoccupations de la communauté française
Lepetitjournal.com Sao Paulo : Quel a été votre parcours avant d'arriver au Brésil ?
Damien LORAS : J'ai mené une carrière classique de diplomate. Je suis entré au Quai d'Orsay il y a 15 ans, d'abord à la direction des affaires juridiques, puis à la direction des Nations-Unies du ministère des Affaires étrangères, avant d'être affecté comme Premier secrétaire à la Mission permanente de la France auprès des Nations-Unies à New-York entre 2002 et 2006. J'ai ensuite rejoint le cabinet de Philippe Douste-Blazy, à l'époque ministre des Affaires étrangères, comme conseiller pour le Moyen-Orient et les Nations-Unies. A cette époque dans la région, il y avait la guerre en Irak, le Premier ministre libanais Rafic Hariri avait été assassiné, puis a éclaté la guerre entre Israël et le Liban. J'ai ensuite intégré la cellule diplomatique de l'Elysée en tant que conseiller pour les Amériques, la Russie, l'Europe non communautaire, le Caucase et l'Asie centrale jusqu'en 2012.
Comment vous-êtes vous intéressé au Brésil ?
En 2006, a été signé le partenariat stratégique avec le Brésil, car la France a compris la nécessité de développer ses relations dans tous les domaines avec les grands pays émergents. Parmi ceux-ci, le Brésil est un partenaire privilégié, compte tenu de notre proximité culturelle et des complémentarités de nos économies, mais aussi parce que l'ambition du Président Lula d'affirmer le Brésil sur la scène internationale a rencontré une totale disposition française à l'assister dans la réalisation de cette ambition. Ce partenariat s'est d'ores et déjà traduit, entre autres, par une coopération étroite dans le domaine des hélicoptères et des sous-marins, y compris l'aide à la conception d'un sous-marin à propulsion nucléaire, ce qui est sans précédent. Aucun autre pays, capable de construire des sous-marins à propulsion nucléaire, ne s'est autant engagé que la France, avec le Brésil, à procéder à de tels transferts de savoir-faire et de technologie. Entre nos deux pays, il ne s'agit plus seulement d'acheter et de vendre () Lire la suite sur notre édition de Sao Paulo
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De notre édition de Londres
Depuis quelques semaines, Olivier Chambard est le nouveau consul général de France à Londres. Il succède donc à Edouard Braine et revient avec bonheur dans la capitale britannique où il a déjà séjourner deux fois.
Toutes ces missions étaient très différentes de celle de Consul général à Londres mais c'est justement tout l'intérêt d'une carrière diplomatique. D'ailleurs, même en en étant à mon troisième poste à Londres, j'exerce aujourd'hui un métier complètement différent de ce que je faisais lors de mes deux premières expériences ici. C'est pour cette diversité que j'ai choisi le métier de diplomate avec également bien sûr la volonté de servir mon pays et en particulier en le représentant à l'étranger. Le poste de consul général est vraiment au coeur du service de l'État et du service des Français. Notre travail quotidien est d'apporter une aide maximum à nos compatriotes que ce soit en matière d'état civil, de problèmes généraux ou sociaux. () Lire la suite sur notre édition de Londres

LePetitJournal.com de Sydney : Quel est votre parcours ?
Eric Berti : Ma carrière a été assez orientée vers l'Asie par le hasard des affectations, si je mets de côté un stage effectué à l'Ambassade de Prague pendant l'année de l'ENA. Dès mon affectation au ministère, je suis parti en Inde, puis ont suivi la Turquie, le Pakistan et le Vietnam pendant 3 ans. Je suis revenu à Paris où j'ai été deux ans au Conseil d'Etat, suivis de quatre ans au service juridique du ministère des Affaires étrangères. J'ai une carrière à dominante asiatique, ou disons orientale.
C'est une volonté de votre part d'aller en Asie?
Dans ma jeunesse, j'avais voyagé en Inde et c'est vrai que cela m'intéressait d'y retourner. L'Inde est un pays fascinant, une puissance en expansion que l'on peut comparer à la Chine bien qu'elle n'ait pas encore le même niveau de développement. Puis s'est présenté le poste au Pakistan, et c'était une opportunité de voir l'autre versant de l'ancien empire britannique des Indes. En ce qui concerne l'Australie, j'ai choisi d'y venir d'une part parce que l'on m'a proposé le poste, que j'ai accepté avec beaucoup d'enthousiasme, puis c'est vrai que je ne connais pas l'Océanie. D'autre part, cela m'intéressait beaucoup d'être pour la première fois dans un port d'autant plus que là j'arrive avec une casquette particulière par rapport à mes prédécesseurs et aux diplomates en général, celle d'Officier de Marine qui est toute nouvelle. () Lire la suite sur notre édition de Sydney
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De notre édition de Shanghai
La communauté française, première communauté européenne à Shanghai, première communauté française en Asie? Mais derrière ces chiffres, qui sont les Français résidant à Shanghai ? C'est ce qu'a voulu savoir le Consulat Général de France en lançant une vaste enquête gérée par la Jeune Chambre Economique Française (JCEF) avec le soutien d'un mécénat privé. Le point sur les résultats en compagnie du Consul Général, Emmanuel Lenain

Emmanuel Lenain : Shanghai a une place un peu particulière dans le c?ur des Français. De nombreux bâtiments, de nombreuses rues et même un parc, le parc Fuxing, sont le témoignage de la longévité des relations franco-chinoises. Saviez-vous ainsi que l'ancêtre de la BNP était déjà installée ici en 1860 ?! La communauté française locale a donc une certaine maturité. Elle est aussi en forte croissance, plus de 15% par an en moyenne ces dernières années, pour un total de plus 12 000 ressortissants répertoriés ; et entre 2007 et 2012, le nombre d'inscrits sur les listes électorales a presque doublé ! Il est également important de prendre en compte le fait que la circonscription englobe une petite vingtaine de villes de plus de cinq millions d'habitants, Shanghai s'étendant de plus en plus sur la périphérie comme toute grande mégalopole mondiale. De plus en plus de Français y travaillent, même s'ils vivent pour la majorité à Shanghai. ()Lire la suite sur notre édition de Shanghai
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De notre édition de Madrid
Arrivée début septembre en Espagne, la nouvelle responsable du Consulat Général de France à Madrid a passé les premières semaines de son mandat à prendre la mesure de la circonscription, établir des contacts, rencontrer les Français expatriés. Dynamique, enthousiaste, elle aspire à l'ouverture et à la disponibilité de l'institution. Rencontre

Si prédécesseur n'a pas de forme au féminin, Consul, si. Qu'on se le dise : après Annie Mari, Consul Général de France à Madrid, c'est désormais Christine Toudic, Consule Générale de France à Madrid qui occupe les mêmes fonctions... que son prédécesseur. Une anecdote, peut être, mais qui n'est pas sans importance pour autant. Pour éviter les gaffes de protocole, certes, pour prendre conscience d'un avant et d'un après, aussi. Surtout pour prendre la mesure de celle qui aura la charge de gérer les affaires courantes de nos ressortissants : "Féminiser une fonction, ce n'est pas la dévaloriser", estime la nouvelle Consule. "Et de toutes façons, c'est rédigé comme ça dans mon décret de nomination", tranche-t-elle. Point à la ligne. Sans chichis et avec le sourire.
25 ans au ministère des Affaires étrangères
Christine Toudic prend donc ses fonctions à Madrid après une longue carrière au sein du ministère des Affaires étrangères. Depuis 25 ans, elle a notamment exercé () Lire la suite sur notre édition de Madrid
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De notre édition d'Athènes
Précédemment en poste à Istanbul, Thierry Klockenbring, fonctionnaire des affaires étrangères, est le nouveau consul de France à Athènes depuis le 3 septembre dernier. A l'écoute des Français d'Athènes, il nous explique ses différentes missions et nous annonce le déménagement prochain du consulat à proximité de la chancellerie diplomatique

Thierry Klockenbring : La mission première du consulat, c'est de veiller sur la communauté française installée à Athènes (environ 10 000 Français enregistrés dans la circonscription d'Athènes), mais aussi aux Français de passage : touristes, (1 million par an en Grèce !), étudiants en mobilité Erasmus ? Toute personne séjournant à Athènes, pour une durée supérieure à 6 mois, a donc intérêt à être connue de nos services pour différentes raisons, et en particulier pour celle liée à la sécurité. Chaque consulat dans le monde dispose d'un plan de sécurité qui permet de mettre très rapidement en ?uvre des actions en cas de besoin. Je pense par exemple à la menace d'un tremblement de terre où nous aurions à intervenir efficacement auprès de nos compatriotes. Dès lors nous faisons en sorte que ces plans soient très régulièrement mis à jour pour avoir, en temps réel, une photographie la plus exacte possible de notre communauté française résidente en Grèce et des outils pour faire face aux différentes situations qui pourraient se présenter. Toutes les autres missions consulaires sont détaillées sur le site internet de l'ambassade que j'invite nos compatriotes à consulter chaque fois qu'ils se posent une question relevant de notre compétence. () Lire la suite sur notre édition d'Athènes
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De notre édition de Colone - Il est votre Consul Honoraire*
Le 9 janvier 2009, Jacques Laborde était nommé Consul Honoraire de France à Cologne. Lepetitjournal.com est allé à sa rencontre afin de connaître ses missions au quotidien et son bilan en tant que représentant de la République française

Maître Jacques Laborde : Nous traitons dans notre cabinet des dossiers juridiques franco-allemands. Je suis l'un des premiers Français à avoir fait des études de droit complètes en Allemagne. J'ai fait mes études à Berlin et quand j'ai cherché du travail, je me suis engagé dans un cabinet d'avocat à Cologne. En 1983, je me suis mis à mon compte avec mon épouse également avocate. En parallèle, je suis inscrit au Barreau de Paris, où j'ai un bureau secondaire. Depuis 15 ans, je suis également traducteur interprète juré. Je suis aussi conseiller du commerce extérieur de la France.
Vous êtes le premier Consul Honoraire de France à Cologne. Comment avez-vous été nommé à ce poste ?
Les instances françaises ont estimé nécessaire de créer un Consulat honoraire à Cologne. L'ancien Consul Général de France à Düsseldorf, M. Gilles Thibault m'a fait cette proposition, que j'ai acceptée avec grand plaisir. Cette nomination date du 9 janvier 2009 et est valable jusqu'au 10 juillet 2014. () Lire la suite sur notre édition de Cologne
* Le Consul Honoraire est nommé par le Ministre des Affaires étrangères sur proposition du chef de poste consulaire, après avis favorable de l'Ambassadeur. Il exerce ses fonctions sous la responsabilité et le contrôle exclusif du chef de circonscription consulaire, qui lui donne ses instructions et à qui il rend compte. Il exerce ses activités à titre bénévole.

