Édition internationale

MURIEL MAYETTE-HOLTZ - "Je suis tombée sous le choc de la Bellezza"

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 29 février 2016

L'Académie de France à la Villa Médicis fête ses 350 ans d'existence. A cette occasion, lepetitjournal.com a rencontré sa directrice, Muriel Mayette-Holz, afin de recueillir ses impressions, six mois après avoir pris la direction de l'Académie. Mme Mayette nous parle de son travail, de la « Villa » résidence d'artistes, et des projets pour cette année. 

Lepetitjournal.com : Vous êtes arrivée à la tête de la Villa Médicis, en septembre, il y a presque 6 mois. Quel regard portez-vous sur votre mission au sein de l'Académie ?

Muriel Mayette-Holtz : J'ai pris le temps d'étudier l'histoire de cette institution et je dois dire que l'Académie de France et la Comédie Française ont de nombreux points communs. La première a été créée en 1666, la Comédie Française en 1680, et elles ont en commun d'avoir survécu à tous les événements politiques, toutes les révolutions, d'être assez solides pour tenir le coup et en même temps assez souples pour s'adapter. Elles ont comme autre particularité d'être des institutions dans lesquelles vivent des artistes, ainsi on appelle l'Académie « la Villa », et la Comédie « la Maison ».

Finalement, du point de vue de mon travail, je passe des acteurs aux artistes plasticiens, aux musiciens, aux écrivains, c'est comme si je changeais d'instrument de musique au sein d'un orchestre. 

J'ai toujours envisagé d'être directrice de la Comédie Française comme un metteur en scène, c'est à dire de laisser tous les artistes s'exprimer pour montrer la richesse de leur talent, et en même temps, diriger ce monde dans le même sens pour arriver à faire un spectacle. C'est un peu ce que je fais ici : comment être au service des pensionnaires pour aller au bout de leurs projets et de leurs créations, comment les accompagner pour la suite, comment les faire connaître - et dans le même temps s'arranger pour que les trois missions cohabitent : l'hébergement des pensionnaires, le partage du patrimoine et son entretien, et la programmation. Lire la suite sur notre édition de Rome

logofbinter
Publié le 1 mars 2016, mis à jour le 29 février 2016
Commentaires

Votre email ne sera jamais publié sur le site.

Flash infos