Partie en octobre 2010 pour un V.I.E de 18 mois, Aurore revient sur son expérience à Hong Kong, au sein de l'Agence France-Presse. L'occasion de dresser un bilan, tout à la fois sur ses conditions de vie en Asie en tant qu'expatriée, et sur son contrat de volontariat international en entreprise.
Le VIE constitue souvent la première occasion de partir loin de ses repères, pour une durée plus ou moins longue : de 6 à 24 mois. Il convient, dès lors, de préparer ce départ. Grâce à UbiFrance, mais aussi grâce aux réseaux sociaux et à son propre réseau personnel, Aurore a pu préparer dans les meilleures conditions son départ en Asie. Les réunions organisées par UbiFrance, avant le départ des futurs expatriés permettent de faciliter les démarches administratives et juridiques : comment gérer son compte personnel civiweb, comment s'assurer à l'étranger, de quels droits dispose-t-on… ou informations sur la sécurité des données à l'étranger.
Outre les convocations UbiFrance, quelques réseaux sociaux permettent de se familiariser avec la ville d'accueil : "J'ai beaucoup utilisé Facebook, mais aussi des réseaux sociaux dédiés aux expatriés. Cela permet d'obtenir des contacts précieux dans le pays d'accueil, et de participer à des évènements organisés par le réseau. On y rencontre des gens de toutes sortes, qui vivent souvent la même expérience que la nôtre". Le réseautage, qu'il soit en ligne ou par cercles d'amis, a donc été pour Aurore un moyen efficace de rencontrer des gens, de se familiariser avec la vie qui l'attendait à Hong Kong. Elle ajoute, toutefois : "c'est rassurant de savoir que des gens nous y attendent, mais l'aventure, au départ, se fait toujours seul. Ça fait partie du jeu".
Sur place, comment s'organiser les premiers jours ?
L'arrivée dans une grande ville, telle que Hong Kong, suscite à la fois une excitation face à l'inconnu, et la peur de s'y confronter totalement. Une fois sur place, Aurore a rapidement trouvé un appartement : "en arrivant sur place, je suis allée sur un site local: on y trouve de tout, mais aussi des annonces pour des appartements. J'ai vite trouvé une colocation, avec deux Français et une Anglaise : Les Hongkongais ne vivent pas en colocation. Les expatriés sont donc très vite amenés à se fréquenter".
"Une fois installée, les Missions économiques, déployées par UbiFrance à l'étranger, m'ont renseignée sur les conditions de vie à Hong-Kong, par l'organisation de tables rondes et des conseils sur les démarches à mener, par exemple l'inscription au consulat. C'est aussi grâce à eux que j'ai été mise au courant du Grand Prix VIE"
Le VIE : quels avantages, quels inconvénients ?
Le contrat VIE confère de nombreux avantages à celui ou celle qui en dispose. Aurore en retient deux : "le VIE permet de partir à l'étranger, dans des conditions contractuelles et salariales idéales. Il permet aussi d'avoir accès à des responsabilités élevées plus rapidement. L'entreprise vous fait confiance tout de suite". Et d'ajouter : " l'inconvénient, en revanche, c'est de travailler dans ces conditions pour une durée limitée. La transition est difficile avec un emploi sous contrat local". A cet effet, le député de la 11ème circonscription, Thierry Mariani, avait évoqué, lors de sa campagne, la création d'un contrat Post-VIE pour faciliter la transition du VIE vers les contrats locaux.
|
V.I.E Sénior versus Contrat de transition Certains candidats aux législatives des Français de l'étranger de 2012 annonçaient en effet la création d'un contrat post-V.I.E, qui constituerait une transition efficace entre un contrat V.I.E et un contrat local, qui offre nettement moins d'avantages. Interviewé par notre équipe en septembre 2012, Michel Lodolo, directeur du V.I.E et d'UbiFrance se disait "ouvert" sur le sujet |
Constance de Guernon (www.lepetitjournal.com) Vendredi 19 octobre 2012
Pour en savoir plus
