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MERCI MAMAN – Des bijoux personnalisés qui plaisent à Kate Middleton

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 17 avril 2015

 

Créée il y a sept ans, Merci Maman a reçu en 2014 le prix de l'entrepreneur lors des Franco-British Business Awards organisés par la Chambre de Commerce Française de Grande Bretagne. Cette start up qui propose divers bijoux personnalisables par gravure connaît un succès grandissant au Royaume-Uni et en France. Nous avons eu l'honneur de rencontrer Béatrice et Arnaud de Montille, co-fondateurs de Merci Maman. 

(photos : Merci Maman)

L'aventure entrepreneuriale 

C'est en 2007 que Béatrice, soutenue par son mari Arnaud, se lance dans l'aventure. Elle commence à travailler chez elle, dans sa chambre. "On s'est dit que c'était une bonne idée car ça correspondait à mon profil, je suis créative et multitask. J'ai besoin de faire plusieurs choses à la fois, ça me plait. Ce projet collait en premier lieu à ma personnalité et je pense que c'est pour ça que ça a marché". Arnaud ajoute "Le fait qu'il y ait la possibilité d'une personnalisation du produit et qu'il soit fait en Europe ajoute une grande plus-value. De plus, on s'est lancé sur Internet. Cela ouvre de nombreuses portes".

Bien évidemment, comme nous le rappelle Béatrice, se lancer dans une telle aventure n'est pas toujours simple.  "Il faut être capable de faire des petites tâches quotidiennes rébarbatives, comme d'être stratégique, d'avoir un business plan détaillé. Il faut tout de même partir avec des connaissances en marketing, avec des connaissances en finance parce que la concurrence est sévère et difficile. Ensuite il faut savoir s'entourer des talents, c'est-à-dire qu'on n'est pas capable tout seul de lancer une entreprise qui réussit".

(Béatrice et Arnaud De Montille)

C'est ainsi que progressivement, Béatrice embauche une, puis deux personnes pour l'accompagner dans son travail. Aujourd'hui l'équipe de Merci Maman compte 13 personnes dont Arnaud. Arnaud qui a décidé il y a un an et demi de quitter son poste de financier pour se lancer dans l'entrepreneuriat aux côtés de son épouse. 

Une aventure folle qui, selon Arnaud, est mieux reconnue au Royaume-Uni : "Il faut oser. Il y a toujours une partie de folie. C'est une folie qui doit être calculée parce qu'on ne peut pas non plus faire n'importe quoi. Il faut tenter l'expérience. Je pense qu'en Angleterre, la richesse c'est que cette expérience, qu'elle marche ou qu'elle ne marche pas, sera toujours vue comme positive". Pour Béatrice, "les Anglais n'ont pas peur de l'aventure entrepreneuriale. Les personnes qui auront entrepris seront vues comme des personnes qui ont osé, qui ont pris des risques, qui ont pris des décisions et ça, ça sera toujours récompensé en Angleterre, peut être un peu plus qu'en France. Même si en France, je pense que ça change. Il y a une vision de plus en plus positive de l'entrepreneuriat".

Lire la suite sur notre édition de Londres

Béatrice est était finaliste pour le Trophée Entrepreneur, l'un des sept Trophées des Français de l'étranger organisés par lepetitjournal.com.
Retrouvez le parcours du gagnant ici!

logofbinter
Publié le 19 avril 2015, mis à jour le 17 avril 2015

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