Dans la perspective des prochaines élections législatives partielles, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats dans les circonscriptions des Français de l’étranger concernées. Nacim Bendeddouche, candidat à la 9ème circonscription sans étiquette a répondu à nos questions.
Les Français résidant au Maghreb et en Afrique de l’Ouest voteront sur place au premier tour le dimanche 2 avril et le deuxième le dimanche 16 avril. En ligne, les votes se déroulent plus tôt, du 24 au 29 mars pour le 1er tour et du 7 au 12 avril pour le 2e.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Nacim Bendeddouche – père de deux enfants, attaché d’administration. Je suis né à Alger en 1972, où j’ai passé ma scolarité au Lycée Descartes avant de m’établir en France.
Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Il s’agit d’un agenda personnel. Du souhait de répondre à un climat politique par une nouvelle sérénité. Il faut initier de nouvelles ressources. Je vois la France partout.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
J’ai un rapport que je qualifierai d’intime. De l’observation aux similitudes. Des attaches que j’ai avec l’Afrique. Où que l’on se trouve, on peut suivre ces regards, cette énergie qui ne demande qu’à être relayée. La Jeunesse sera toujours une promesse et un atout. C’est un rapport qualitatif. Attentif au monde politique. Dans une circonscription naissante, qui ressent le besoin de liens resserrés avec la France, notamment dans son principe d’égalité devant la loi.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?
Mon parcours est celui, comme tant de gens qui sont passés d’une rive à l’autre. Tout passe par l’enfance. Aujourd’hui, l’enfance n’est pas notre avenir, mais notre présent à protéger. Notre objectif absolu.
Comment voyez-vous le mandat de député ?
C’est un triptyque : rigoureux, ambitieux et engagé. Mon identité politique c’est le refus des renoncements. Je répondrai uniquement devant les électeurs. Je serai détaché de mes fonctions actuelles et totalement engagé dans le mandat dont j’aurai l’honneur.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?
La population des Français à l’étranger croit régulièrement. L’Afrique francophone est une destination de choix pour près d’un expatrié sur 5. C’est considérable. Les défis sont déjà là. L’expatriation volontaire est une richesse. De la culture à l’art de vivre, des technologies aux savoirs, tout mérite à être étendu, facilité. Au plan du logement : créer une agence internationale, faciliter les contacts, couvrir les opportunités, et offrir une garantie d’impayés. Pour les familles : l’éducation : égalité d’accès et donc la gratuité des services publics, corollaire de l’obligation scolaire. Enfin, la question du rapatriement en cas de force majeure.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Je demande une confiance individuelle sans risque. Je souhaite garantir que nul ne regrettera son choix. Je demande les voix de la majorité silencieuse, des abstentionnistes. Je veux rendre compte à ceux qui n’y croient plus. Revenir aux caps et sortir des radicalismes franchisés.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?
Deux éléments clés : celui d’un avenir à porter, et celui d’un hier à désembourber. Sur les défis qui dépassent l’action individuelle : la crise identitaire, nourrie d’une revanche néo colonialiste. C’est toute l’ambition de la qualité de l’éducation, des partenaires associatifs, et de l’ouverture culturelle qui est à remettre en mouvement. Accompagner les ambitions. La part de marché de la France s’est considérablement réduite. Il faut développer les partenariats européens au-delà des secteurs de pointe, aider et poursuivre le dynamisme entrepreneurial d’une génération inventive, innovante et prête à investir.
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