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ESCAPADE - Un bain de tranquillité dans le delta du Paraná

Écrit par Lepetitjournal Buenos Aires
Publié le 26 mai 2005, mis à jour le 9 janvier 2018
A environ 32km au nord-ouest de Buenos-Aires, se trouve le delta du fleuve Paraná : un immense terrain boisé et marécageux. La seule façon d’accéder à ce vaste labyrinthe aquatique, déclaré réserve de la biosphère par l’Unesco, c’est en bateau et avec un bon guide !

Santiago Bengolea et notre prise prête à être dégustée, grillée au citron ! (Photo : courtoisie Barbacharters)

Une fois quitté le fleuve Luján et son brouhaha d’embarcations de toutes sortes, le bateau s’enfonce doucement au rythme lent et paresseux du courant, dans ce vaste labyrinthe de marécages et d’arbres qu’est le delta du fleuve Paraná. Toute la région est un lieu touristique de référence.
Cette vaste enclave de quelque 90.000ha, déclarée réserve de la Biosphère par l’Unesco, est un immense terrain boisé et marécageux. A l’automne, l’endroit prend des tonalités chatoyantes et regorge d’une faune et d’une flore absolument uniques au monde. La seule façon d’y accéder c’est en bateau et avec un bon guide.
C’est le cas de Santiago, qui connaît ce dédale de canaux et d’îles comme sa poche. Il est le capitaine et propriétaire du « Barba », une chaloupe langoustière. Chaque mètre parcouru est riche d’enseignements : le quand et le comment, quels aborigènes vivaient là avant la venue de l’homme blanc, pourquoi une telle variété de poissons, d’oiseaux, pourquoi cette diversité de végétation, comment se forment les îlots toujours changeants ? Et encore tant d’autres questions…
La magie du delta
Le delta du Paraná a une magie qui ne se dévoile pas forcément dès le premier voyage. Au fil paresseux du parcours, la vie cachée de cette région affleure à chaque détour : les cris des oiseaux, les azalées et les fougères suspendues, les camalotes (imbroglio d’herbes) flottants à la dérive et qui proviennent du lointain Nord argentin. Tout à coup, on rencontre un vieux rafiot plat chargé à ras bord de bois, ou le « taxi », sorte d’épicerie aquatique et ambulante vendant des noix et diverses denrées : ils nous rappellent que cette région est habitée !
« Asado (barbecue) à bord », annonce le capitaine. Une dorade et un surubí pêchés il y a quelques instants remplacent avec bonheur la traditionnelle viande grillée de l’asado argentin. Le retour, aussi indolent que l’aller, est lui aussi un bain de paix et de béatitude.
Marie-Anne DUPORTAIL. (LPJ) 26 mai 2005

Barba Charters
Contact : Santiago Bengolea
Tél : 4824-3366
slbengo@ciudad.com.ar
www.barbacharters.com.ar
lepetitjournal.com Buenos Aires
Publié le 26 mai 2005, mis à jour le 9 janvier 2018

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