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Diego Maradona : les causes de sa mort remises en question

Le 25 novembre 2020, la mort de la star argentine Diego Maradona retournait les tabloïds. Un mois avant le procès de son personnel médical accusé d’être "protagoniste d'une hospitalisation à domicile... totalement déficiente et imprudente", de nouvelles informations surgissent et mettent en cause cette première hypothèse.

Diego MaradonaDiego Maradona
Écrit par Daphnée Quentin
Publié le 10 mai 2024, mis à jour le 11 mai 2024

25 novembre 2020 : jour de deuil national en Argentine

Véritable symbole de leur victoire de la coupe du monde de football de 1986, Diego Maradona était considéré comme l’une des plus grandes stars argentines, et était adulé par les 100.000 adeptes de l’Église maradonienne.  

Le 25 novembre 2020, l’annonce de sa mort faisait ainsi l’effet d’une bombe et le gouvernement argentin décrétait un deuil national de trois jours. À l’époque, le président argentin Alberto Fernandez assurait “Tu nous a emmenés sur le toit du monde. Tu nous as rendus immensément heureux. Tu as été le plus grand de tous. Merci d’avoir existé, Diego.”

 

Mort du “Pibe del Oro” : des zones d’ombre persistantes

Face aux circonstances de la mort de Diego Maradona, son personnel médical est accusé d’”homicide avec dol éventuel” et sera jugé pour ces faits en juin 2024. Au total, ce seront plus de 200 témoins qui seront appelés à la barre. 

D’ores et déjà suivi par des milliers d’Argentins, “l’affaire Diego Maradona” attise les rumeurs et suspicions. En cause : les zones d’ombre autour de sa mort. Si en 2022 le procureur évoquait une "série d'improvisations, de fautes de gestion et de manquements" de la part du personnel médical chargé de sa convalescence après une opération, un nouveau rapport médical évoquerait la possibilité de “l’ingestion d’une substance toxique” selon le journal The Sun, qui rappelle également ses différentes addictions. Cette supposition aura suffit pour faire renaître les doutes, un mois seulement avant le début du procès, un événement qui devrait être suivi de très près par les Argentins. S’ils sont jugés coupables, les huit médecins mis en cause risquent des peines de prison s’étalant de 8 à 25 ans.

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