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PORTRAIT - Fabien Pavelet, l'artiste-voyageur

Écrit par Lepetitjournal Budapest
Publié le 5 octobre 2011, mis à jour le 14 novembre 2012

De Budapest à Miskolc, de Pécs au lac de Balaton ou de Komárom à Budapest - à pied... Faire le tour de la Hongrie en usant ses semelles sur la terre des chemins était l'envie un peu folle de Fabien Pavelet

 

 

Jeune graphiste originaire de Lyon, Fabien Pavelet vit à Paris. Il a posé le pied sur le sol hongrois pour la première fois il y a 5 ans et est tombé instantanément amoureux de la capitale magyare. Voyageur infatiguable, il a arpenté le Maroc, l'Inde, le Monténégro, son propre pays, et quelques autres. Durant ces longs voyages, il dessine, photographie ou croque à toute allure une scène de marché. Certains des dessins sont plus tard rehaussés à l'aquarelle.  Parfois le soir même, à l'étape, parfois seulement une fois rentré chez lui. Puis il prépare un livre. Son livre sur le Maroc, publié aux éditions PIPA, se trouve dans toutes les bonnes librairies de France.

D'après son expérience de la campagne hongroise, il explique que le peuple magyar a souvent un abord rude et réservé, mais qu'il vaut bien la peine de briser la glace. Car les Hongrois se montrent ensuite chaleureux et accueillants. Et c'est bien cette bonhomie qui, partout dans la pays, lui a donné une profonde sensation de sécurité.

Le jeune Français adore Budapest. Un an après son voyage à pied, il est revenu pour s'y installer, et y a vécu une dizaine de mois. Il est aujourd'hui retourné à Paris, mais il ne peut oublier la diversité architecturale de la ville, les subtiles différences entre les quartiers, l'élégance des ponts, le majestueux Danube... et la vie nocturne. Szimpla, Fecske, Kobuci,... quelques lieux qui ont hébergé des soirées en compagnie de la fine fleur de la jeunesse locale à déguster les breuvages nationaux ou à se laisser emporter par les musiques tziganes.

Dans les pays qu'il visite - ainsi que dans le sien -  la politique ne l'intéresse que très peu, et la visite de monuments le lasse vite. Il accorde beaucoup plus d'importance à l'histoire, au paysages, à la musique et à la langue. Mais là où il cherche l'âme d'un pays, c'est dans la rue. Il passe ainsi beaucoup de temps à regarder vivre les villes, à sentir leur respiration. Car il sait que l'essentiel, c'est la vie qui habite les murs.

MR (www.lepetitjournal.com/budapest.html), mercredi 5 octobre 2011

Photo: courtesy de Fabien Pavelet

http://lescarnetsdefab.blogspot.com/

Publié le 5 octobre 2011, mis à jour le 14 novembre 2012

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