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The French Cliché

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Écrit par Lepetitjournal Brisbane
Publié le 17 décembre 2017, mis à jour le 17 décembre 2017

Bon, c'est vrai que l'Australie c'est top mais passer le Réveillon sous 30 degrés et autour d'un barbecue, c'est quand même moins charmant qu'à la maison. Allez ! Aujourd’hui, Le petit journal de Brisbane, redonne le sourire à ceux qui en ont besoin. Le « French cliché »", ou plutôt devrais-je dire les, car pour sûr il y en a plus d'un. Bien trop pour pouvoir tous vous les énumérer mais bien assez pour vous présenter une routine typique française dans l'imaginaire des étrangers.

 

Nous commençons notre journée avec un réveil tout en douceur au dernier étage de notre appartement parisien. Celui-ci, bien que petit, donne évidemment vue sur la Tour Eiffel. Si vous êtes une vraie « French women », impossible de ne pas passer par l'étape rouge à lèvres et cela dès la sortie du lit. Hop ! Hommes comme femmes, on enfile notre marinière et notre béret pour aller déguster un croissant au beurre et un espresso. Sur notre vélo et avec la musique d'Amélie Poulain dans les oreilles, direction Montmatre. Tranquillement à la terrasse d'un petit café, on se fume une dernière cigarette en attendant qu'un serveur non pas des plus agréables nous apporte l'addition.

 

Ce soir, on reçoit ! Il faut donc aller faire quelques emplettes. On passe chez le boucher pour notre boeuf bourguignon, chez le boulanger pour la bonne baguette française, qui soit dit en passant est indissociable du plateau de fromages. Pour le dessert, on se rend chez Ladurée et on n’oublie surtout pas de s'exclamer « Holalala », devant la file interminable qui nous attend. Dernière étape et celle à ne surtout pas négliger : acheter une bonne bouteille de Pinot noir. Notre panier est bien rempli, il est temps d'aller retrouver l'élue ou l'élu de notre cœur sur le Pont des Arts.

 

Une fois notre cadenas ajouté, on se quitte avec le légendaire « French kiss » car ne l'oublions pas, le français est quand même la langue de l'amour. Sur le chemin du retour, on longe la Seine en écoutant « La vie en rose », d'Edith Piaf. On passe ensuite, par Notre-Dame, le Louvre, la Place Vendôme, l'Arc de triomphe et les Champs Elysées. Arrivé dans les petites rues piétonnes, nous sommes piqués par une soudaine envie de continuer notre chemin plongé dans un bouquin de Sartre. Cela doit sûrement être cet homme qui joue de l'accordéon au bout de la rue, qui nous a poussé à faire cela.

 

 Les premiers copains arrivent, la soirée peut commencer. On mange bien, on boit bien, on discute Sarko, Carla, Zizou, des prochaines vacances sur la Côte d'Azur ou plutôt la « French Riviera ». De Gainsbourg à Claude François, nous voilà tous avec un verre dans le nez a danser le « French cancan » comme au Moulin-Rouge sur « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? ». Fin de soirée, ils sont tous partis, on vide le cendrier, on termine le dernier morceau de camembert et on finit la journée devant un bon film de Tarantino.

Publié le 17 décembre 2017, mis à jour le 17 décembre 2017

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