La Colombie abrite 20% de la biodiversité animale et végétale au monde. A lui seul le “pays du café” concentre quelque 1550 espèces d’oiseaux ainsi que 33 parcs nationaux et 6 “sanctuaires” de faune et flore qui bénéficient de mesures de sauvegarde, ce qui correspond à près de 11% du territoire du pays.
Il existe également des réserves naturelles dites “privées”. On en dénombre à ce jour 555 et une 556ème sera bientôt créée. La première d'entre elles a été fondée en 1945 à la suite d’un événement tragique. : Un couple allemand, les Kohlsdorf , acheta des terrains dans le département du Huila dans les années 1920. Des décennies plus tard, leur fille Mathilda fut assassinée par des chasseurs qui voulaient s’approprier les terres de la réserve. La première réserve naturelle privée de Colombie fut baptisée par l’époux chagriné de celle-ci “ Meremberg” (en allemand “la mer de la montagne”) , un petit paradis à 50 kilomètres de la Plata. On peut aujourd'hui y apprécier les chutes d’eau de la Candelaria, des forêts primaires et surtout un nombre incroyable d’oiseaux et de mammifères.
[Pour plus d’information , n’hésitez pas à consulter ce merveilleux site : huilamagnifica]
Le Costa Rica peut constituer un modèle en matière protection de l'environnement car son développement économique repose sur un tourisme respectueux de la nature. En effet, ce pays a stoppé l’exploitation minière et les déforestations massives pour tout miser sur les richesses naturelles, devenant par la même occasion, la première destination “‘verte”’ au monde. Cet écotourisme a eu un impact positif sur l’économie : en 2017, 3 millions de touristes s’y sont rendus.
En ce qui concerne la Colombie , des actions sont entreprises également dans ce sens. Depuis 2014, la fondation Umstanda réalise des activités à Bogota telles que des balades mensuelles et des activités culturelles. Nous parcourons le département de Cundinamarca, riche en biodiversité, et participons à la sauvegarde de la faune et de la flore. En effet, il est nécessaire de le préserver des pratiques qui le menacent, comme l’exploitation minière ou bien encore une urbanisation irresponsable qui ont déjà des conséquences sur le climat : érosion, longues sécheresses, pluies diluviennes...
Si nous souhaitons aujourd’hui créer une réserve naturelle c’est pour rappeler au monde que bon nombre d'espèces risquent de disparaître si nous ne faisons rien pour y remédier. Notre fondation en Colombie souhaite acheter un terrain pour en faire un prototype de réserve naturelle. Dans cet objectif, nous avons mis en place une cagnotte en ligne. Nous venons également de créer une association franco-colombienne afin de faire connaître les beautés du pays, loin des clichés sur la drogue et la mafia qui donnent une image fausse de la Colombie.
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous soutenir en cliquant ici : Cagnotte leetchi, réserve naturelle Colombie
Le terrain que nous projetons d’acheter à la mi-août sera le cadre d’un projet de “reforestation”. Il se situe dans la province Del Tequendama, à 70 kilomètres de Bogota. 50 jeunes arbres nous ont déjà été offerts par une fondation environnementale.
Une réserve de plus est un nouvel espace de vie où de nombreuses espèces végétales et animales pourront s’épanouir. Nous souhaitons inscrire notre future réserve dans un réseau national (Resnatour), pour, ensuite, pouvoir travailler conjointement avec des acteurs engagés pour la protection de l'environnement en Colombie.
Dans ce lieu protégé , nous envisageons de mettre en place de nombreux projets dont la construction d’une bibliothèque en bois destinée aux enfants des villages alentours qui en sont actuellement privés. Un projet linguistique d’immersion en langue française et en l’anglais est également envisagé pour permettre aux paysans d'augmenter leur revenu en prêtant leurs fermes et leurs terrains, afin de développer des activités liées à l'écotourisme, des visites de différents villages, par des guides formés par notre fondation. Bien entendu, nous continuerons à organiser nos balades dans des paysages aux mille couleurs pour y observer les oiseaux, connaître les fruits exotiques et découvrir les traditions des petits villages de la Provincial Del Téquendama.
Parler d'environnement en Colombie n’est pas toujours facile. En effet, oeuvrer pour sa préservation signifie parfois prendre des risques importants. En effet, 37 personnes ont été tuées en 2017, dont des défenseurs de la nature, s’opposant à l’extraction minière et à la déforestation . De même des chefs indigènes dans le Putumayo sont menacés par des groupes armés. Des territoires ancestraux appartenant à des indigènes sont rachetés par des entreprises multinationales attirées par la richesse minière du pays et ceci déstabilise peu à peu le mode de vie de communautés. De plus en plus nombreux sont les indigènes qui ne souhaitent plus vivre conformément aux traditions et veulent se procurer un portable, une grande télévision ou aller vivre dans les grandes villes où ils espèrent gagner plus d'argent.
La Colombie est le sixième pays de la planète en termes de réserves d’eau douce. Cependant cette ressource n’est pas illimitée. Si nous ne protégeons pas les espaces de vie, si nous continuons à couper des arbres à l’allure à laquelle nous le faisons, bientôt, toute l’eau absorbée par les racines, tous ces écosystèmes qui vivent grâce aux milliards de tonnes d’oxygène que les forêts colombiennes rejettent dans l’atmosphère pourraient disparaître, avec comme conséquence, des saisons de pluie et de sécheresse plus longues qui feront de plus en plus de ravages.
Enfin, de nombreux travaux récents insistent sur les effets de l'environnement sur la santé des femmes et des hommes. De nouvelles approches venues du Japon, comme la sylvothérapie, commencent à trouver des échos en Europe. Se promener dans des forêts réduirait le stress, les maladies cardio-vasculaires et permettrait aux personnes atteintes de dépression d'aller mieux. En effet, il s'agit de retrouver à leur état naturel et avec la beauté des paysages en prime, les terpènes émis par les arbres et les plantes, c’est à dire les molécules présentes dans les huiles essentielles et à l’origine de leurs odeurs si particulières.
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Et si vous habitez Bogotá, à très bientôt pour l’une de nos randonnées !!
Logo officiel d’Umstanda, un colibri entouré de verdure ( la Colombie compte 165 espèces différentes de colibris, ce qui est unique au monde).
Balade à Suesca 2017. Photo de Romain Fontaine
Un Frailejon, une éponge à eau, Parámo de Chingaza - Photo de Romain Fontaine
C'est grâce à ce brouillard d’eau, absorbé par les « frailejones » que les habitants de Bogota ont de l’eau tous les jours. Photo de Romain Fontaine
Une maison à « Sesquilé », témoignage de la vie rurale à Cundinamarca
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