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Fête de la musique, une belle façon de promouvoir la culture française

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Une centaine de français se sont réunis à Auckland, vendredi soir, pour célébrer la Fête de la Musique. Photos réalisée par Julianne Paul
Écrit par Alliance Française Auckland
Publié le 23 juin 2019, mis à jour le 18 juillet 2019

Malgré la pluie et le froid, la communauté française de Nouvelle-Zélande installée à Auckland s’est réunie en nombre à l’occasion de la 38e édition de la Fête de la Musique co-organisée par l'Alliance Française Auckland, Le Petit Journal Auckland et le restaurant français le Chef.

 

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De fines gouttes de pluie ruissellent sur les petits drapeaux bleus blancs rouges qui ornementent la devanture du restaurant français Le Chef, à Vulcan Lane. Dans la petite rue située au coeur du centre ville d’Auckland, des notes de musique jazz se mêlent aux conversations des spectateurs - majoritairement en Français. Malgré une météo capricieuse propre à l’hiver néo-zélandais, ils sont plus d’une centaine à s’être déplacés pour célébrer une fête qui, d’ordinaire, marque le premier jour de l’été. “Ça fait quand même bizarre d’être en hiver pour ce jour-là”, confesse Léna, soigneusement emmitouflée dans son écharpe. Cette Française de 24 ans originaire d’Alsace a invité ses collègues Kiwis pour l’occasion. “La musique occupe une place importante dans notre culture française et ça me fait plaisir de faire découvrir cette fête à des Néo-Zélandais.” Un avis partagé par Manon, professeure de français à l’Alliance Française d’Auckland, co-organisateur de l’événement avec le Chef et le Petit Journal Auckland. “Cette fête est la plus belle façon de promouvoir la culture française à travers le monde”, déclare-t-elle avec enthousiasme. “Je retrouve l’esprit populaire de la fête de la musique. C’est super de pouvoir célébrer cet événement ici et de l’ouvrir à tout le monde”. 

“Quand la maison nous manque, ça fait du bien d’avoir une piqûre de rappel”

Le saxophoniste du premier groupe livre un dernier solo plein de fougue avant de laisser sa place à une joyeuse fanfare. Les spectateurs les moins timides se déchaînent sur la piste de danse tandis que d’autres préfèrent se délecter d’une bonne assiette de victuailles typiquement françaises. “On mange du bon fromage, de la bonne charcuterie, on boit du bon vin, on écoute de la bonne musique… c’est vraiment génial de retrouver le goût de la France à l’autre bout du monde !”, s’exclame Rachel, jeune Française de 27 ans. Une file d’attente s’est formée devant le stand de crêpes, attirée par l’odeur enivrante de la pâte. “Quand la maison nous manque, ça fait du bien d’avoir une piqûre de rappel”, déclare Emmeline, 26 ans, dans un sourire. 

 

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Photos réalisée par Julianne Paul

 

“Une fête synonyme de partage”

Lancée en 1982 par Jack Lang, alors ministre de la culture, la fête de la musique est aujourd’hui célébrée dans plus d’une centaine de pays à travers le monde. 

“C’est une fête qui est avant tout synonyme de partage, de générosité, d’abondance culturelle”, déclare Frédérique Terzan, directrice de l’Alliance Française Auckland. L’institution, representée dans plus de 134 pays, est le principal promoteur de l’événement à travers le monde : la plupart des 830 Alliances française d'Asie, d'Amérique, d'Europe, d'Afrique ou d'Océanie organisent chaque année la fête de la musique dans le but de promouvoir la culture française. “Ce n’est pas lié à quelque chose de commercial. C’est avant tout un moyen de partager. Les gens viennent jouer, danser, manger, écouter librement. C’est ça la liberté”

La fête bat son plein tandis que la foule entonne avec ferveur (et un fort accent français) le mythique “I will survive” de Gloria Gaynor, presque un an après la victoire majestueuse de l’équipe de France de football en coupe du monde. À 23h, la soirée se conclut par une Marseillaise improvisée par un petit groupe d’irréductibles, la main sur le coeur. Ce soir là, Auckland est un peu Française. 

 

Reportage réalisé par l’Alliance française Auckland et les élèves de l’atelier de journalisme David Williams, Clare Preston et Patrick Wong.
 

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