Pouvait-il en être autrement ? En mettant Marcelino aux commandes, le Valencia CF s’est doté d’un entraineur expérimenté, et a signé sa première victoire de la saison sur le plus petit des scores, mais en montrant une image bien plus positive que celle de la saison passée. Lepetitjournal Valence était à Mestalla et vous livre ses impressions sur la rencontre. (photos © LPJValence)
Une ambiance tendue sur et en dehors du terrain
Les attaques terroristes de Barcelone et de Cambrils la veille n’ont pas éteint l’ardeur des supporters qui se sont déplacés massivement à Mestalla. Le cordon policier était conséquent et livrait un semblant de sécurité. L’impatience se lisait dans les yeux des ches : comment allait donc jouer le Valencia de Marcelino ?
Et pour l’occasion, le président du club, Peter Lim, s’était enfin rendu à Mestalla, une première depuis 15 mois ! Et il n’était pas venu seul puisque deux nouvelles recrues, Gabriel Paulista et Jeison Murillo ont été officiellement présentées peu avant le coup d’envoi. Un coup d’envoi précédé par une minute de silence chargée en émotion.
Un Valencia étouffant
Dès les premiers mouvements de ballons, le pressing et la rigueur défensive du Valencia CF ont fait la différence. Positionnés en 4-4-2 avec un double pivot défensif, les ches n’ont laissé aucune chance à Las Palmas dont chaque incursion dans le camp adverse était stoppée assez rapidement. Marcelino avait un plan de jeu clair : récupérer et partir en contre. Cependant, l’équipe semble encore trop fraîche pour pouvoir miser sur de longues possessions de balles.
Si les cinq premières minutes ont été ponctuées de quelques erreurs de transmission dans l’entrejeu et des ballons poussés vers l’avant trop rapidement, Alvaro Medràn, a rapidement repris les commandes du milieu de terrain pour apporter calme et tranquillité dans la récupération. Immédiatement la différence s’est faite sur les contres : les passages dans le centre se faisaient à une touche de balle et les ailes étaient utilisées pour porter les ballons d’attaque.
Une attaque qui nous laisse sur notre faim
Dès lors, les occasions se faisaient de plus en plus nettes pour le Valencia CF. Sur un ballon récupéré par Rodrigo, Soler passait le ballon à Zaza, étrangement seul à l’entrée de la surface qui marquait d’un plat du pied tranquille (1-0 – 22e minute)
Si l’arbitre du soir, Gil Manzano, a été assez permissif durant une partie de la rencontre envers les joueurs de Las Palmas, il n’a pas eu d’autre choix que d’expulser directement Halilovic (sûrement leur joueur le plus dangereux) pour une semelle sur Gaya. A 10 contre 11 et avec le score en sa faveur, les joueurs de Marcelino rejoignaient sereinement le vestiaire.
La 2e mi-temps s’est jouée sur un rythme beaucoup plus lent que la première. Les occasions franches se sont multipliées mais Zaza et Rodrigo péchaient à la finition ou sur la dernière passe. Il faudra absolument améliorer ce secteur de l’équipe pour les prochaines échéances.
Le match s’est donc terminé sur ce score de 1-0. Cancelo a fait ses adieux à Mestalla pour sa dernière apparition sous la liquette blanquinegra. Il partira dès la semaine prochaine pour l’Inter de Milan. Le Valencia CF n’est pas encore dans sa forme définitive, mais de ce que l’on a pu voir hier soir, il y a du mieux. Pourvu que cela dure.
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