L'association des agents de droit local, agents français de l'État, recrutés à l'étranger (AADL-AFERE) a vu le jour début septembre 2014.
Pour Anne-Marie Byrotheau, qui en a été désignée présidente, "Cinq années de bataille, pour le moment stérile, pour faire valoir nos droits, nous ont amenés à nous constituer en association". L’association a en effet pour objectif, selon le communiqué de presse, "de faire entendre la voix des agents contractuels recrutés sur place dans les services de l'État à l'étranger, qui se voient actuellement refuser le bénéfice de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) lors de leur réinstallation en France.
Face à ce déni de droit et aux incohérences de l’administration, de nombreux agents de droit local (ADL) ont saisi le Défenseur des droits, qui, dans une décision en date du 27 février 2013, considère que « les agents contractuels recrutés sur place subissent une différence de traitement qui n’apparaît pas justifiée ». Par conséquent, il recommande au Gouvernement de permettre aux recrutés locaux de « bénéficier d’une protection sociale comparable à celle octroyée aux agents non titulaires de droit public»".
"Forts du soutien de nombreux parlementaires, députés de circonscription et sénateurs représentant des Français de l’Etranger, les membres de l’AADL-AFERE appellent le Gouvernement à cesser de fuir ses responsabilités en se conformant rapidement aux recommandations du Défenseur des droits".
Pour en savoir plus : : https://www.facebook.com/recruteslocaux
MPP (www.lepetitjournal.com) lundi 10 novembre 2014