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Nouvelle-Zélande : 2 nouveaux cas de COVID-19 venant de l'étranger

2 nouveaux cas COVID-192 nouveaux cas COVID-19
Le Dr Ashley Bloomfield donne des détails dans une conférence de presse sur les deux nouveaux cas de COVID-19 (Capture d’écran, nzherald)
Écrit par Madeleine Goujon
Publié le 16 juin 2020, mis à jour le 18 juin 2020

Deux femmes arrivées de l’étranger ont été testées positives au COVID-19, alors qu’une exemption pour des raisons de compassion leur avait été octroyée, réduisant la période de quarantaine obligatoire. La Première ministre et le ministre de la Santé admettent une défaillance dans le système de vérification.

« Les exemptions pour des raisons de compassion devraient être rares et rigoureuses et il semble que ce cas n'incluait pas les contrôles que nous attendions. Ce n'est pas acceptable », a confié le ministre de la Santé David Clark dans un communiqué le 16 juin. Les deux femmes – voyageant ensemble – venant du Royaume-Uni sont arrivées le 7 juin en Nouvelle-Zélande. Mises en quarantaine, elles ont cependant bénéficié d’une autorisation spéciale pour rendre visite à un parent décédé, sans attendre les 14 jours d’isolation normalement obligatoires pour tout arrivant sur l’archipel.

Les deux femmes n’auraient été testées qu’à leur arrivée à Wellington, après avoir pris la route depuis Auckland dans une voiture privée. « Les tests de ces personnes ont été effectués en dehors des installations d’isolement, ce qui ne correspond pas à nos attentes. Nous examinons exactement ce qui s’est passé dans ces circonstances car elles ne peuvent pas être répétées […] Ces circonstances ne sont pas acceptables », a déclaré la Première ministre dans une vidéo Facebook live le 16 juin. Le ministre de la Santé David Clark a temporairement suspendu ce type d’exemption aux règles de quarantaine pour des raisons de compassion.

La Première ministre a déclaré mercredi 17 juin avoir nommé le Chef adjoint de la Défense, Digby Webb, pour superviser les opérations de quarantaine et gérer les installations d’isolement. Le système de vérification nécessite « rigueur, discipline et confiance » qui peuvent être fournis par les militaires. Le média RNZ a pour autant révélé le 18 juin que l’officié militaire « est en fait en charge des installations d’isolement et du rapatriement depuis au moins le mois dernier ».

Le directeur général de la santé, le Dr Ashley Bloomfield avait également affirmé que le public n’était pas en danger : les deux femmes n’ayant eu aucun contact pendant leur voyage et étant actuellement isolées avec un parent à Wellington. Cependant, dans un communiqué du 17 juin, le ministère de la Santé a apporté des « informations supplémentaires » contredisant les faits préalablement énoncés. S’étant « perdues sur le réseau autoroutier d’Auckland », les deux femmes auraient rencontré deux amis pendant environ cinq minutes qui les auraient « guidées vers la bonne autoroute afin qu’elles puissent aller dans la bonne direction ». Ces deux personnes sont actuellement isolées. Environ 320 autres personnes considérées comme « contacts étroits » des deux femmes, notamment les autres passagers du vol et les voyageurs en quarantaine dans le même hôtel, sont recherchées pour être également testées.

La situation a été décrite par la Première ministre comme une « défaillance inacceptable du système ».

 

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