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56 000 armes semi-automatiques récupérées par le gouvernement NZ

Armes à feu Nouvelle zélandeArmes à feu Nouvelle zélande
Les autorités NZ ont récupéré 56 350 armes à feu et 188 000 pièces détachées de quelques 31 650 concitoyens
Écrit par Pierre Mouny
Publié le 30 décembre 2019, mis à jour le 5 janvier 2020

Le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a indiqué avoir racheté plus de 56 000 armes semi-automatiques à ses concitoyens pour un total d’environ 100 millions de dollars NZ. Ces armes avaient été bannies après les attentats de Christchurch.

À la suite des attentats de Christchurch qui ont visé deux mosquées et fait 51 morts en mars dernier, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a décidé d’interdire les armes d’assaut semi-automatiques. Un programme d’amnistie et de rachat de ces équipements a alors été mis en place par le gouvernement.

Vendredi 20 décembre, date de clôture du programme, Stuart Nash, ministre néo-zélandais de la police, a déclaré que les autorités ont récupéré 56 350 armes à feu et 188 000 pièces détachées de quelques 31 650 concitoyens, qui ont reçu des compensations pour un coût total d’environ 100 millions de dollars néo-zélandais.

« Il n'y aura pas de prolongation : toute personne possédant une arme désormais illégale pourra perdre son permis d'armes à feu et pourrait être condamnée à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans », a précisé la police néo-zélandaise.

 

 

Un programme qui a échoué selon Nicole MacKee, porte-parole du Conseil des propriétaires d’armes à feu, estimant que 170 000 armes semi-automatique étaient en circulation avant le bannissement. Le gouvernement n’en aurait donc récupéré qu’un tiers. Ce chiffre n’a pas été confirmé par la police.

De son côté, le gouvernement néo-zélandais souhaiterait maintenant instaurer un registre afin de savoir précisément où se trouve chaque arme dans le pays et de s’assurer que seules les personnes habilitées en sont les propriétaires. Ainsi, les personnes qui ont été condamnées pour des crimes violents, celles qui font la promotion de l’extrémisme ou qui ont des problèmes de santé mentale ne pourraient pas obtenir d’armes à feu.

 

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