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INSOLITES : Les métiers de rue à Dakar. Partie 3

Métiers de rueMétiers de rue
Écrit par Lepetitjournal Dakar
Publié le 7 août 2017, mis à jour le 11 octobre 2018

 Dakar ne cesse de nous surprendre et, dans ce brouhaha, dans ce bazar organisé, les silhouettes passent et se croisent, à un rythme parfois effréné. Toute cette agitation est entretenue par tout un tas de personnes qui participent à faire vivre la ville. Le petit journal Dakar part à la rencontre de ses personnes qui occupe un travail à la sénégalaise, de tous ces métiers parfois insolites.

 

Avoir son salon de coiffure

A Dakar, il y a pléthore de ses petits salons de coiffure, qui fleurissent un peu partout. Ibrahim est un jeune guinéen qui tient ce salon depuis déjà 3 ans. Il est coiffeur et barbier pour les hommes. Parfois il s'occupe aussi des femmes mais c'est plus rare. Les coupes sont à environ 300 à 500 Francs CFA en fonction de la personne et de ses revenus. En général, pendant une journée, il s'occupe de 4 à 8 personnes. Ibrahim explique qu'il paye son salon de coiffure tous les mois.  

 

Transporter avec son pousse-pousse

 Entre deux taxis, s'entend parfois le martellement des chevaux qui tirent des charrettes remplies. Et d'un trottoir à l'autre, nombreux sont les hommes qui traversent la route avec leur pousse-pousse pour transporter tout un méli-mélo d'objets en tout genre. Abdoulaye est un de ceux-là. Il travaille toute la journée, de 8h à 21h, avec son pousse-pousse. Il se dirige chaque matin vers le marché pour ramener les courses volumineuses des clients jusqu'à leur maison. Pour un sac de riz de 10 kilo par exemple, il faut compter 500 francs pour réaliser 500 mètres. Plus le chemin est long ou plus le poids est lourd, plus le prix augmente. Ainsi, pour 1 kilomètre, il faut 1000 francs. Au-delà des courses, certaines personnes font aussi appel à lui lorsqu'il faut déplacer des objets imposants, comme du mobilier ou de l'électroménager.

« Avant j'étais vendeur ambulant, mais je gagnais encore moins alors j'ai décidé de faire ça, et ça fait déjà 7 ans » explique Abdoulaye. C'est d'ailleurs pour cela qu'il travaille tous les jours de la semaine, y compris le dimanche.

Claire Lapique (www.lepetitjournal.com/dakar) mardi 8 août 2017

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