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Soyez une femme... en bonne santé !

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Écrit par Lepetitjournal.com Varsovie
Publié le 8 juillet 2020, mis à jour le 8 juillet 2020

"Il y a mille maladies, mais une seule santé." Ludwig Borne.

 

Les scientifiques confirment les différences d'évolution de nombreuses maladies en fonction du sexe (National Institutes of Health aux États-Unis). Des études européennes montrent que les femmes meurent plus souvent de maladies cardiovasculaires et d'accidents vasculaires cérébraux, qu'elles souffrent plus souvent de dépression, de la maladie d’Alzheimer, d'asthme, de maladies auto-immunes (en particulier le syndrome de Hashimoto), de lupus érythémateux et de cirrhose primaire. L'insomnie les touche également plus souvent. En revanche, le cancer colorectal chez la femme apparaît quelques années plus tard que chez l'homme (études du professeur Giovanelli Baggio, Padoue, hôpital universitaire). La santé des femmes est particulièrement liée à la sécrétion d'hormones.

 

Depuis plus de 20 ans, à Łomianki près de Varsovie, il existe un centre qui poursuit le travail extraordinaire d’un Polonais, Edmund Szeliga, fondateur de l'Institut IPIFA au Pérou. Ce centre, le Centre d’herboristerie Wilcaccora (Centrum Ziołolecznictwa Wilcaccora), rassemble des scientifiques, des pharmaciens et des passionnés de phytothérapie - des médecins qui aident à soigner ceux qui souffrent de maladies de civilisation.

 

Entretien avec Marta Skolmowska, propriétaire du Centre d'Herboristerie Wilcaccora à Łomianki

Marta Skolmowska

 

Lepetitjournal.com : Depuis plus de 20 ans, vous développez dans votre centre des traitements uniques à base de plantes médicinales spécialement sélectionnées. D'où tirez-vous votre expérience ? Les connaissances sur les herbes amazoniennes sont souvent mystérieuses - la jungle amazonienne, les curranderos...

Marta Skolmowska : Nous avons appris à connaître les plantes amazoniennes à l'Institut IPIFA. Le fondateur de cet institut était notre compatriote Edmund Szeliga - un missionnaire qui a beaucoup apporté au monde de la phytothérapie. Il a appris des Indiens d'Amazonie.

Johann Wolfgang von Goethe a écrit sur ces personnes d’une façon judicieuse : "ce n'est pas un médecin en longue robe qui nous enseigne les choses du haut de sa chaire, c'est un homme qui erre, met ses oreilles un peu partout, s'interroge et nous transmet son savoir avec passion".

 

Lepetitjournal.com : Avez-vous des préparations naturelles pour les affections dites féminines dans votre "pharmacie à base de plantes" ?

Marta Skolmowska : Oui. Je mentionnerai tout d’abord la plante Maca (Lepidium meyenii). Elle rétablit l'équilibre biologique, régule l'axe hormonal, soulage les troubles de la ménopause, notamment les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur.

Maca

 

Lepetitjournal.com :  Et qu'en est-il du gonflement, qui est une conséquence des fluctuations hormonales ?  

Marta Skolmowska : La manayupa (Desmodium molliculum) élimine l'excès d'eau, calme et détoxifie.

 

Lepetitjournal.com : La maladie de la femme moderne est le Hashimoto. Avez-vous des traitements ?

Marta Skolmowska : Nous avons des spécialistes qui s'occupent de cette affection, et nous obtenons  de très bons résultats dans l’aide au traitement de l'adénome thyroïdien mais aussi en ce qui concerne l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie.

 

Lepetitjournal.com : Les femmes sont naturellement sujettes aux infections urinaires. Que faire dans cette situation ? 

Marta Skolmowska : Oui, c'est vrai. Elles y sont plus sujettes que les hommes. C'est une question d'anatomie, plus précisément à cause d’un urètre plus court, par lequel les bactéries pénètrent rapidement dans la vessie. Au Pérou, nous avons découvert que la Chanca piedra (Phyllanthus niruri), la Copaiba (Copaifera) et le Sangre de drago (Croton lechleri) permettaient de soulager ces infections.

ATTENTION : aucune maladie grave ne peut être traitée seule. La phytothérapie n'est qu'un complément au traitement pharmacologique.  

 

Lepetitjournal.com : Pouvez-vous donc soutenir le traitement de maladies telles que l'endométriose ? Selon les statistiques mondiales, cette maladie touche près de 180 millions de femmes. 

Marta Skolmowska : L'endométriose, c’est quand la muqueuse utérine se déplace dans le corps, entraînant des menstruations internes (pour plus d'informations à ce sujet, voir www.endometrioza.aid.pl ).  Il existe une plante amazonienne qui peut aider les femmes atteintes d'endométriose : l’Abuta (Abuta grandifolia), connue au Pérou comme "l'herbe de la sage-femme" en raison de son efficacité dans toutes les maladies féminines et pas seulement. Les vapeurs d'écorce de cette plante aident à lutter contre l'endométriose, les mycoses, les règles douloureuses, l’infertilité, mais aussi l'arythmie cardiaque. Les alcaloïdes qu'il contient (berbérine, cis-samplia, palmatine et autres) soulagent l'inflammation des muqueuses utérines.

 

Lepetitjournal.com : Pouvez-vous nous citer un cas où votre aide au traitement a fonctionné ?

Marta Skolmowska : Oui, et c'est un cas très grave : une femme de 35 ans - deuxième fausse couche, suivie d’une môle hydatiforme (une forme bénigne de maladie trophoblastique gestationnelle, résultat d'une fécondation anormale d'un ovule qui se développe dans l'utérus). Après l’ablation de la môle, la femme a maintenu un niveau élevé de hCG, c'est-à-dire d'hormones, qui sont libérées après la fécondation de l'ovocyte. Dans ce cas, la hCG a augmenté malgré l'ablation de la môle pour atteindre 165 mlU/ml. Les médecins utilisent normalement le méthotrexate dans cette situation. Comme tout médicament, il peut provoquer un certain nombre d'effets secondaires. Les patientes qui utilisent le méthotrexate ont des nausées, de la diarrhée, de l'herpès, des ulcères des gencives, des pertes de cheveux. Cette femme qui a utilisé nos plantes ne s'est pas plainte d'effets secondaires. Les herbes et les préparations naturelles ont renforcé son système immunitaire, ont nettoyé son foie, activé ses reins et ont désacidifié son corps. Il n'y a pas eu de troubles des paramètres morphologiques. Au cours du traitement et de l’aide au traitement par les plantes, le niveau de hCG a fluctué au début et la maladie "s'est dirigée" vers une choriocarcimone, mais après notre mise en place d'un traitement intensif par les plantes, l'hormone est tombée à zéro et les oncologues n'ont donc pas eu à lui administrer ce que l’on appelle la chimie rouge.

 

Lepetitjournal.com : Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer le plus courant chez les femmes après le cancer du sein. Pouvez-vous contribuer à son traitement avec vos herbes ?

Marta Skolmowska : La prévention, ici, est importante. La principale cause du cancer du col de l'utérus est l'infection par le papillomavirus humain HPV. Les plantes Vilcacora (Uncaria tomentosa), Tahuari (Tabebuia ochracea) et les préparations Inkas Chaga Esperanza (une combinaison de vilcacora et de bouleau noir), Ganomix (une combinaison de vilcacora et de spores de champignons Reishi) et bien d'autres peuvent aider.

Ganomix

 

Lepetitjournal.com : Les femmes veulent rester belles et en bonne santé le plus longtemps possible. Que conseillez-vous pour cela ?

Marta Skolmowska : Nous avons produit une série de produits cosmétiques à base d’herbes, dont l'extrait de Reishi (Ganoderma lucidum), dont les effets rajeunissants peuvent être constatés au bout d'un mois seulement.

 

Lepetitjournal.com : Tout cela semble bien optimiste. Que puis-je donc souhaiter à vos patientes... et à vos patients ?

Marta Skolmowska : Dans tous les cas, qu'ils se laissent guider par la vieille maxime : "Le sage devance sa maladie quand elle n'est pas encore là. Mais quand malgré tout, il tombe malade, il la soigne au plus tôt pour éviter qu'elle ne se développe".

 

Lepetitjournal.com : Merci pour cette conversation.

 

Plus d'informations :  www.unadegato.pl