Alors que le Parlement a adopté en janvier un projet de loi du PiS visant à pénaliser plus sévèrement les maltraitances animales, une écrasante majorité des Polonais interrogés a indiqué être totalement satisfaite de cette nouvelle législation. Suite aux nouvelles réglementations, les peines de prison pour meurtres d’animaux et cruauté envers les animaux peuvent grimper jusqu’à trois et cinq ans respectivement, contre deux et trois ans auparavant. Par ailleurs, un individu convaincu de maltraitance sur des animaux peut se voir banni à vie d’une quelconque détention d’animal. Enfin, le transport de poissons vivants, dans une quantité d’eau insuffisante pour qu’ils puissent respirer convenablement, l’enchaînement de chiens, les élevages de fourrures et l’utilisation d’animaux dans les cirques ont nouvellement été prohibé par cette Loi.
D’après l’institut de sondages polonais CBOS 93 % des Polonais interrogés soutiennent l’interdiction à vie, tandis qu’ils sont 84 % à être d’accord avec la mise en place de peines de prison plus longues. Ils sont également 59 % à soutenir la fin des élevages de fourrure, 65 % à être satisfaits de l’interdiction de garder des chiens enchaînés, et 93 % à être en faveur de l’interdiction de transporter des poissons vivants dans une quantité d’eau insuffisante.
En revanche, seuls 49 % des Polonais sondés sont favorables à l’interdiction de l’utilisation d’animaux dans les cirques. D’après le CBOS, ils seraient encore majoritairement convaincus du bon traitement fait aux animaux dans les cirques.
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