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Frédéric Petit candidat Ensemble! Majorité présidentielle - 7ème circonscription

FREDERC PETIT ENSEMBLE 25.05.22FREDERC PETIT ENSEMBLE 25.05.22
Écrit par Lepetitjournal.com Varsovie
Publié le 24 mai 2022, mis à jour le 25 mai 2022

Dans la perspective des prochaines élections législatives (à partir du 27 mai en ligne, 5 et 19 juin 2022 dans les urnes), lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats dans chaque circonscription des Français de l’étranger.
Frédéric Petit, candidat Ensemble! Majorité présidentielle pour la 7ème circonscription a répondu à nos questions.


Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Je considère mon engagement politique comme un devoir, un appel évident de solidarité auquel je veux répondre. La confiance que mes concitoyens m’ont accordée il y a cinq ans m’a permis de vivre une expérience extraordinaire et utile. C’est fort de cette expérience que je souhaite aujourd’hui poursuivre mon engagement et solliciter à nouveau les suffrages des citoyens de la 7è circonscription des Français de l’étranger.

J’ai eu la chance de vivre une vie passionnante marquée par l’ouverture à l’étranger (Cameroun, Lituanie, Pologne, Egypte, Europe Centrale et Balkans) et des rencontres formidables. Je veux donc rendre ce qu’on m’a donné. Mon engagement politique est une étape dans une carrière vécue comme un chemin de médiation.


Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

J’ai été élevé en Sar-Lor-Lux, une région transfrontalière. À mon arrivée en Pologne en 1986, l’Europe était divisée en deux par le rideau de fer. J’y ai fondé une famille binationale en 1990 et me suis engagé professionnellement et socialement en Pologne et en Allemagne, mais aussi en Roumanie, Serbie, République Tchèque, Hongrie.

Cette circonscription que j’appelle « le cœur de l’Europe », rassemble les trois moteurs de la construction européenne pour les années à venir : le franco-allemand, l’Europe centrale (réunifiée dans les années 2004-2007), et les Balkans dont l’avenir au sein de l’UE est posé.


En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Ces préoccupations, je les connais par cœur, je les ai toutes vécues moi-même. Ayant quitté la France il y a plus de vingt ans maintenant, j’ai été confronté à la question des projets éducatifs multilingues, j’ai connu les écoles françaises comme parent, le Centre national d’enseignement à distance (CNED) quand il n’y avait pas encore d’école française, comme à Vilnius en 2000 ; j’ai vécu les imbroglios fiscaux dans l’UE et hors UE, les questions de protection sociale et même de droit au chômage puisque cela m’est arrivé plusieurs fois dans ma vie. Je sais donc de quoi je parle. Mes idées, mes propositions, et même la façon dont j’exerce mon rôle de contrôle de l’administration sont évidemment marquées par cette connaissance fine du terrain.

 
Comment voyez-vous le mandat de député ?

En cinq ans, j’ai parcouru 287.000 kilomètres, à tel point que certains m’ont surnommé « le député pèlerin ».

Dès le début de mon mandat, j’étais sûr d’une chose au moins. Je voulais que les citoyens se réapproprient le débat public et donc, j’ai tenu à être en dialogue permanent avec mes concitoyens dans la 7ème circonscription. C’est ce fil rouge qui m’a guidé durant les cinq années écoulées. J’ai mis en place des séminaires citoyens dès 2018, avec une thématique nouvelle chaque année (budget de l’État, construction européenne, transition écologique…). Je me suis systématiquement rendu disponible aux confrontations et au débat, que ce soit en répondant aux nombreux emails de citoyens ou en allant à leur rencontre. Nous avons organisé, par exemple, plus de 20 séances du Grand débat national.

Mon activité de député a également consisté à être présent à Paris dans le débat parlementaire, et d’assurer un contrôle rigoureux et transparent de l’action du gouvernement. J’ai tenu à être comptable de mes votes et je les ai expliqués systématiquement. Je figure parmi les députés les plus assidus à l’Assemblée nationale ; cela a été extrêmement utile pendant la pandémie pour obtenir les 250 millions d’aide exceptionnelle.

Je me considère comme un député libre, agitateur et un citoyen toujours sur le terrain, disponible et ouvert à la confrontation.


Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

Les deux défis majeurs que nous devons relever collectivement dans les années à venir sont la lutte contre les inégalités et le réchauffement climatique.

C’est pourquoi mon programme pour la prochaine mandature s’articule autour de trois axes principaux :

1. La construction d’une Europe souveraine, écologique, en paix. Car, dans un monde soumis à des crises multiformes (inégalités mondiales, crise climatique, sanitaire, conflits armés…), nous devons faire de la construction européenne le pilier de notre souveraineté future, en engageant la transition écologique sans tarder, en créant une Europe de la défense qui nous protège et préserve la paix, en modifiant les modes de décision au sein de l’Union européenne. Je reste convaincu que le tandem franco-allemand en est le moteur.

2. La consolidation d’une France forte, démocratique et protectrice. Durant les cinq prochaines années, nous devrons revitaliser notre démocratie pour faire reculer l’abstention et les extrêmes, toujours dangereux, et rebâtir la confiance dans nos institutions. Je m’engage à toujours recourir au dialogue, comme je l’ai fait au cours des cinq dernières années.

3. La représentation des Français de l’étranger. Nous sommes un atout fort pour la France dans le monde. Je continuerai à œuvrer pour faire reconnaître notre richesse et l’attachement sans faille que nous portons à la nation.


Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

La campagne est très courte et mon objectif est de circuler autant que possible dans notre vaste circonscription qui compte, ne l’oublions pas, 16 pays. Dans les prochains jours, je serai en Allemagne bien sûr. Je serai à Hambourg le 18 mai, à Francfort le 19, à Berlin le 20, à Düsseldorf et Cologne le 23, à Prague, Bucarest, Budapest, Belgrade, Varsovie la semaine prochaine et chez moi à Cracovie aussi.

Je bénéficie de nombreux soutiens, à commencer par celui du président de la République qui m’a à nouveau accordé sa confiance en me réinvestissant pour un second mandat dans cette circonscription si riche et attachante. Je peux m’appuyer également sur un réseau de militants très enthousiastes et engagés au quotidien pour la majorité présidentielle, dans les différentes villes de ma circonscription. Enfin, ma suppléante et directrice de campagne, Claire Staudenmayer, est une citoyenne binationale qui vit depuis bientôt 25 ans à Munich. Elle m’épaule énormément durant cette campagne.

Je ne pourrai malheureusement pas me rendre partout, c’est pourquoi je propose trois débats en ligne, dans la continuité de ce que j'ai fait durant mon mandat, autour de mes trois axes de campagne :

  1. La construction d’une Europe souveraine, écologique, en paix.
  2. La consolidation d’une France forte, démocratique et protectrice.
  3. Les Français de l’étranger, parties prenantes de la nation.


Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

Durant mon premier mandat, je m’étais fixé plusieurs priorités : l’éducation, le franco-allemand, l’environnement et la prise en compte des Français de l’étranger. Je ferai de même au cours du prochain mandat. J’entends travailler principalement dans quatre directions : la lutte contre le dérèglement climatique, la lutte contre les inégalités en France et dans le monde, la mise en place d’une planification écologique, la revitalisation de notre démocratie.

Parce que le réchauffement climatique menace notre planète et les générations futures, parce qu’il est source de nombreux conflits dans le monde, je soutiendrai la révision à la hausse des objectifs de l’Accord de Paris et la mise en place d’un ambassadeur pour la ressource en eau. Nous instaurerons également une taxe carbone aux frontières de l’Europe pour éviter la concurrence déloyale.

Je suis convaincu par ailleurs que l’éducation est le cœur et le moteur de la lutte contre les inégalités. C’est par l’éducation que l’on crée les conditions de l’insertion économique, de l’épanouissement social, et de la participation citoyenne de tous. Je soutiendrai notamment le développement de l’apprentissage et la mise en place d’un système de bourses plus étendu et plus juste.

Nous devons également accélérer et planifier davantage notre action en faveur de la transition écologique. Dans le prochain mandat, le Premier ministre sera directement chargé de ce dossier. C’est un progrès incontestable.

Enfin, notre modèle démocratique est à bout de souffle, nous le voyons à chaque élection. Dans la ligne de la famille démocrate à laquelle j’appartiens, je défendrai la mise en place de la proportionnelle aux élections législatives, le renforcement du parlement et la créativité et le pragmatisme pour favoriser l’engagement de tous dans le débat citoyen.

En ce qui concerne les Français établis à l’étranger, je souhaite d’une part, simplifier leurs démarches administratives en améliorant la qualité des services consulaires.  Pour cela, la plateforme France Service sera à leur disposition 7j/7 24h/24. Nous poursuivrons également la dématérialisation pour le renouvellement des titres d’identité, pour le dépôt de procuration et l’établissement des certificats de vie.

D’autre part, je soutiendrai le renforcement des moyens de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et sa modernisation, pour assurer un enseignement français de qualité ; je soutiendrai également l’instauration d’un Pass Éducation langue française et l’augmentation du montant des bourses pour certaines familles.

Je souhaite de plus que  les Français de l’étranger soient mieux intégrés dans la vie démocratique et sociale de notre pays. Cela passe par la modernisation des modes de représentation des Français à l’étranger, l’extension du Pass culture aux jeunes Français de l’étranger, l’augmentation des subventions aux réseaux associatifs, la suppression du délai de carence « en cas de crise » pour bénéficier de la prise en charge de l’assurance maladie, l’engagement dans le Service national universel (SNU).

Enfin, j’ai proposé de créer un statut de « résidence de repli » pour que les Français de l’étranger gardent un lien fort avec la France en leur permettant de revenir à tout moment sans être pénalisés financièrement. Cette idée a été reprise par le président de la République dans son programme de la prochaine mandature.


Quel bilan dressez-vous du mandat du député sortant ? 

Je suis fier et serein quant au travail accompli. Mais, pour plus d’objectivité, je renvoie les lecteurs aux documents qui sont d’accès public sur le site de l’Assemblée nationale ou à mon site internet de député.

 

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